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Vacances à Vienne

C’est notre premier voyage à Vienne, depuis un moment sur notre bucket list!

Très peu de préparation, mis à part le voyage en train et le choix stratégique de l’hôtel. Ma femme voulait absolument faire de beaux rêves dans le quartier Hundertwasser. Initialement, nous y avons réservé une chambre dans un hôtel assez élégant, mais il a été fermé pour cause de COVID, plus exactement parce qu’il n’y avait pas assez de clients.

Départ de Zufikon en train dimanche matin, retour en train de nuit jeudi soir. Petite surprise au réveil… en vérifiant les horaires, je m’aperçois que le trajet entre Bludenz et Sankt Anton est interrompu en raison d’un risque d’éboulement… Des bus de remplacement sont prévus, mais la correspondance à Innsbruck est compromise.

Effectivement, trois bus nous attendent à Bludenz, mais c’est trop peu, et nous devons rester debouts. Le stress fait que je ne mets pas immédiatement mon masque dans le bus, et voilà qu’une femme d’à peu près de mon âge me réprimande. Là, je m’énerve et lui touche légèrement l’épaule, ce à quoi elle réagit en m’accusant littéralement de harcèlement sexuel (an allemand sexuelle Belästigung). Aussi sec, je lui demande si elle frustrée de quelque chose… Elle arrête de discuter pour lire un livre sur les dysfonctionnements hormonaux des hommes… Vive l’aventure!

Petit pique-nique dans le train, photo amusante d’un volcan autrichien en route, puis changement à Innsbruck.

Enfin dans l’ambiance autrichienne, avec une boutique de Speck et une vendeuse en costume folklorique. C’est le moment de surfer sur Internet afin d’acheter des cartes journalières de transports en commun. Aïe, j’oublie que mon Hotspot ne fonctionne pas à l’étranger. Un problème à régler au retour avec l’assistance HTC, vu qu’il faut scanner la facture d’achat comme justificatif.

Mon smartphone marche d’ailleurs très mal. J’appelle le support de mon opérateur, UPC. La première assistante me dit qu’elle m’entend mal… Je prends le smartphone de ma femme pour les rappeler. Le deuxième assistant essaie de me remballer en me proposant de m’envoyer une nouvelle carte SIM… Sur ce, je le menace de donner un 1 sur 10 à l’enquête de satisfaction envoyée systématiquement après ce genre d’appels. La menace fonctionne à fond. Il me conseille de mettre mon smartphone en mode avion, puis de le redémarrer, et ça marche…! Dans la foulée, il me propose de passer chez UPC pour le smartphone de ma femme, ce que nous acceptons de faire, en faisant une petite économie au passage.

La nouvelle du jour tombe juste après, c’est la confirmation de Dominique Dupagne d’accepter de collaborer au projet de nouveau forum pour schizophrènes et autres pathologies. Ce médecin généraliste maintenant à la retraite a mis en place un forum de discussion pluraliste et bienveillant qui m’a apporté beaucoup durant les dernières années. Suite à l’annonce de fermeture de ce forum, j’ai décidé d’en monter un autre, La Roue, avec un site web-blog en plus.

Au bout de 11 heures de train au lieu de 9 heures prévues initialement, nous arrions enfin à Vienne. Surprise, depuis le 1er octobre, les masques FFP2 sont obligatoires dans la gare et pour entrer dans les magasins de commerce alimentaire. La règle d’accès aux restaurants et bars est la 2.5G, c’est à dire Geimpft, Genesen, Getestet mit PCR. Les tests antigènes rapides ne sont plus valables. Même pour acheter un petit pain dans une boulangerie, il faut un masque FFP2!

L’hôtel se trouve à quatre stations de la gare centrale par la ligne U1. Il semble être très récent, check-in et check-out entièrement électroniques, mis à part la vérification des certificats de vaccination COVID. Le top, c’est la possibilité d’emprunter une guitare électrique à la réception. Un ampli Marshall est déjà installé dans la chambre! C’est mon ami Christian, ex-professeur de guitare et partenaire de tennis passionné qui serait content!

En route le lendemain pour cette première journée complète à Vienne. Le petit déjeuner à l’hôtel est correct, la décoration est amusante avec des vélos placés dans tous les sens et les guitares accrochées au mur.

L’hôtel se situe au bord du canal de dérivation du Danube. De là, on peut même aller en bateau à Bratislava, en Slovaquie. Après avoir acheté des masques FFP2 dans une pharmacie, nous nous dirigeons vers le quartier Hundertwasser. De passage à la Radetzkystrasse, j’écoute la célèbre marche de Strauss, conclusion du traditionnel concert du Nouvel An, que mes parents ainsi que mes beaux-parents écoutaient régulièrement.

Au bout d’un bon kilomètre, nous arrivons d’abord au musée Hundertwasser, encore fermé à cette heure, puis aux logements sociaux (eh oui!) de Hundertwasser. Peu de touristes à cette heure, mais des Français râleurs qui nous houspillent parce que nous prenons trop de temps pour faire des photos à la fontaine. Pas de chance pour eux, on n’est pas du genre à se laisser faire!

Petite pause café avant de repartir vers le musée. Les prix du café sont relativement onéreux, presque au niveau des prix en Suisse.

Ma femme est chargée de nous diriger avec la navigation Google et commence à s’en sortir pas mal. Quelques rues plus loin, nous arrivons au musée Hundertwasser. C’est gai, coloré, comme on imagine!

Repas de midi au café-restaurant du musée avec une belle table colorée. Le plat du jour est à 10 euros. La place n’est pas bourrée de monde, le contrôle des certificats de vaccination est basé sur la confiance…

Retour vers l’hôtel, étant donné que d’une, c’est sur le chemin de la gare où nous devons chercher les guides de réduction GetYourGuide et que de deux, la batterie de mon smartphone principal, de mon smartphone de secours, ainsi que de la batterie de secours sont vides… tout ça en une matinée…

À la gare, nous recevons immédiatement les documents GetYourGuide, mais je dois patienter un moment pour clarifier la commande de mon petit déjeuner sans gluten du train de nuit au retour. L’employé au guichet est assez peu professionnel, comparé au standard suisse. Pas son boulot… mais je le fais pour lui avec une recherche Google en tombant sur l’adresse e-mail de la société de catering qui s’occupe de ce genre de souhaits particuliers. Bon timing, il fallait le faire au minimum 72 heures avant le départ.

Etant donné l’heure tardive, la visite du château de Schönbrunn est compromise. Je propose à ma femme de visiter le musée des illusions à la place, mais elle refuse et insiste pour aller au château. Evidemment, peu de temps après, elle râle parce que nous n’aurons plus assez de temps… Il faut faire son expérience dans la vie…

Arrivés à 16h10, il ne nous reste plus qu’à visiter les jardins, qui ferment à 19h. Immenses allées..!

On se met d’accord pour manger à un restaurant japonais ce soir. Etonnant, Google en trouve un à l’orée du parc du château. Bof bof… oublions ce repas, notre fils cuisine beaucoup mieux!

Après une bonne nuit de repos dans notre excellente chambre d’hôtel, nous sommes prêts pour de nouvelles aventures. Première attraction de la journée: l’école d’équitation espagnole de Vienne, réputée pour ses étalons lippizans. Elle se trouve au centre-ville, que nous découvrons avec émerveillement, mais sans trop de temps pour les photos.

Ce sont des chevaux d’origine slovène, importés d’Espagne.

C’est en fait « seulement » à un entraînement que nous pouvons assister. Les spectacles ont lieu les dimanches et sont complets pour un mois. Restriction d’entrée aux 2G, c’est à dire vaccinés et guéris, entrée pas autorisée pour les testés, même pas avec un PCR…

L’ambiance est top, mais nous restons un peu sur notre faim quand à l’entraînement. Roooo… on est peut-être un peu gâtés, non…? Les chevaux marchent la plupart du temps au pas, presque pas de cabrioles.

Voici une photo de chevaux presque équivalents prise en extérieur.

En face de l’école d’équitation se trouve le musée Sisi (oui, avec un seul « s »!). Etant donnée l’affluence, nous décidons d’y aller en fin de journée. La priorité de ma femme, c’est maintenant de s’acheter des chaussures Paul Green chez Salamander. En prime, elle s’achète un bonnet assorti avec un pompon démontable pour le lavage en machine.

Retour à l’hôtel pour déposer les anciennes chaussures, recharger mon mobile (aïe) et déjeuner au petit restaurant vietnamien situé en face, notre nouvelle cantine.

Ensuite, nous nous rendons au musée des illusions, situé tout près de l’école d’équitation. Il est tout petit. Les premières attractions nous laissent un peu indifférents, mais les suivantes avec des possibilités de photos seront excellentes.

Aucune manipulation Photoshop! Mais aucune explication ici pour ne pas gâcher la magie…

De là, nous allons au musée Sisi. On nous stresse un peu à l’entrée en insistant sur le fait que le musée fermera ses portes dans une heure et demie. Beaucoup de vaisselle à voir pour commencer. Ensuite, visite des chambres du palais impérial. Je passe pas mal de temps sur mon smartphone, alors que ma femme est ébahie, vu que Sissi (ou Sisi) était l’idôle de sa mère.

Petite halte pour boire quleque chose avant d’attaquer la visite de la Ringstrasse. Elle mesure un peu plus de 5 kilomètres et a été créée au milieu du 19è siècle. Google Maps nous laisse en plan.. parce que la Ringstrasse ne s’appelle jamais comme ça à Vienne! Nous nous fixons un objectif sur la Ringstrasse, le Stubentor, en supposant que la ligne 2 du tramway continuera à suivre la Ringstrasse, ce qui fonctionne un bon moment.

La nuit tombe et nous retournons au café végétarien pour manger, avant de retourner à l’hôtel.

Une nouvelle journée commence avec la visite du château de Sissi à Schönbrunn au programme. Métro direct depuis notre hôtel, ligne 4, puis 600 mètres à pied.

Visite du château, ou plutôt du palais avec un audioguide, en français pour ma femme, en allemand pour moi. Pas de photos autorisées. Belles pièces avec du mobilier coloré et des miroirs en crystal.

Suite de la visite dans les jardins du château. Photo de ma femme avant qu’elle soit choquée par un appel de son cabinet médical au sujet d’un grain de beauté qui doit être opéré. Encore une tuile pour elle…

Prochaine étape, le zoo de Schönbrunn, qui se trouve dans le parc du château. C’est le plus vieux zoo du monde, fondé en 1752 et toujours resté en activité depuis. Autre particularité: il abrite des pandas, c’est un des 10 zoos en Europe à avoir des pandas.

Le safari photo commence… Mais ce sont incontestablement les ours qui me fascinent le plus. J’ai peut-être passé une demi-heure à les regarder! Je suis assez de ma photo!

Le zoo est beaucoup plus grand que j’imaginais. On y voit de tout…!

Les pandas sont plus difficiles à photographier correctement. Un des pandas vadrouille devant nous, mais ne prend pas la pose. C’est étonnant de voir si peu de spectateurs devant les pandas, moins d’une demi-douzaine en moyenne.

Nous finissons la visite avec les orang-outans. À la joie de ma femme, un de ces congénères se fait une cabane avec du papier qu’on leur a laissé pour qu’ils s’amusent. Pas de chance, mes accus sont vides, deux smartphones et un accu de rechange liquidés six heures, grrr…

Petit crochet au sortir du zoo par une immense serre où se trouvent des plantes exotiques.

Chocolat chaud dans le salon d’un bel hôtel avant de rentrer en métro et de dîner à un restaurant coréen situé près de l’hôtel, non sans avoir discuté longuement avec ma femme du fait que je passe trop de temps pour le forum et sur mon smartphone… Mais bon, elle angoisse de se faire charcuter…

Conseil de guerre pour savoir ce qu’on fera le lendemain. Ballade à Bratislava ou pas?

Réveil pour ce dernier jour de vacances. Une incursion en Slovaquie nous tente, mais nous estimons que nous ne voulons prendre aucun risque relativement aux procédures administratives de la COVID. C’est donc à Vienne que nous passons la journée.

D’abord, nous nous rendons au musée de l’Esperanto, où se situe également le musée des globes.

Ensuite, nous continuons notre route à pied vers un magasin d’habits pour hommes de grande taille, en nous étonnant de la beauté des monuments.

Bingo. Ce magasin propose un bon choix de chemises adaptées à ma morphologie. J’en achète trois, ainsi qu’un blouson molletoné.

Repas de midi dans un self, étant donné que ce n’est pas le quartier des restaurants. Prochaine étape: un café avec patisseries sans gluten. Pas de chance, ce café ne propose que quatre tables, toutes occupées. Nous continuons donc notre chemin en nous orientant vers un autre des innombrables cafés de Vienne.

Bientôt l’heure de rentrer au bercail… Dernier repas asiatique (eh oui, nous n’aurons jamais mangé dans un restaurant autrichien durant notre séjour…) avant de chercher les valises à l’hôtel et de prendre le train de nuit au départ de Vienne à 21h27.

Confort plutôt spartiate, mais une bonne nuit passée dans un lit assez grand pour moi, environ 2 mètres de long. Petit déjeuner servi à 6h30 en arrivant en Suisse.

Tout s’est bien passé. La prochaine fois, nous irons jusqu’à Budapest en train…!

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