C’est reparti pour quelques jours de vacances, cette fois-ci en Hongrie, pays que nous n’avons pour l’instant pas encore visité. L’inspiration vient de notre récent voyage en train à Vienne, plus particulièrement le retour en train couchette de nuit. C’était confortable, pratique et écologique. Donc nous retentons l’expérience, Budapest n’étant qu’à 2h40 plus loin que Vienne.
Les hôtels ne m’ont pas inspiré. La location d’appartement semble plus intéressante. C’est donc sur AirBNB que nous avons choisi notre hébergement.
Le voyage commence un dimanche soir. Aucun stress, mis à part la crainte d’être trop à l’étroit dans la cabine. Un petit verre au bistrot de la gare de Zurich en attendant le départ. C’est l’occasion de faire un compliment à ma femme. Habillée sportivement, mais élégamment, elle ne fait pas ses 60 ans!
Le lit-couchette fait à peu près ma taille. Ça ira. C’est ma femme qui se colle la couchette du haut, étant donné qu’elle est plus courte. Voyage de nuit, sans stress, réveil à Bludenz, Linz, Salzburg. Petit déjeuner servi en cabine. Arrivée de bonne humeur et reposés à Budapest avec un peu de retard. Impressionnant de voir autant d’éoliennes en chemin!
En attendant de pouvoir emménager dans notre AirBNB, nous laissons nos bagages à la consigne de la très belle gare. Passage obligé au bureau de change, étant donné que la monnaie locale est le florin. Surprenant de recevoir des billets de 10000 florins. On se croirait au Monopoly!
Cappucino dans un café-boulangerie puis repas de midi dans un restaurant-take away vietnamien. Le contraste avec par exemple la gare de Lyon à Paris est saisissant. Peu de monde dans les rues de la gare de Budapest et presque pas de restaurants. Le coût des consommations et des repas est un peu plus de la moitié de ce que nous avons l’habitude de payer en Suisse.
Nous pouvons emménager au AirBNB vers 13h30. C’est parfait, on peut se reposer avant de repartir. L’appartement est exactement comme décrit dans l’annonce, spacieux, propre, chaleureux avec du bois, du cuir et un peu de métal. C’est un loft avec mezzanine. Excellent rapport qualité-prix comparé à un hôtel!
Comme nous sommes près du Danube, nous commençons par une promenade. Là aussi, peu de monde, mais de la misère à laquelle nous ne sommes pas habitués en Suisse, des SDFs. Le centre-ville n’est apparemment pas sur notre route…Beaucoup de bâtiments de bureaux le long du Danube.
Finalement, nous décidons de prendre les transports en commun afin de visiter le quartier du château de Buda. C’est le crépuscule. Le parlement est magnifiquement illuminé, ce qui nous motive à faire une petite croisière sur le Danube le lendemain soir à la même heure.
Mardi, démarrage en douceur. Après une halte à un des nombreux cafés de Budapest, nous décidons de faire le tour de la ville en bus touristique. Cette visite terminée, nous flânons au centre-ville avant de monter sur le bateau-croisière.
Le moment est parfait, juste à la tombée de la nuit. Les monuments sont éclairés de différentes couleurs, c’est tout simplement magnifique. J’ai déjà vu pas mal de choses dans ma vie, mais là, c’est l’émerveillement!
C’est finalement à l’appartement que nous mangeons ce soir, ma femme étant peut-être bouleversée par l’émotion.
Mercredi, petit tour d’entraînement au chant le long du Danube, situé à 300 mètres de notre appartement, avant de repartir vers le musée national hongrois. On peut y voir des costumes et accessoires à travers les époques. À l’extérieur, une exposition de femmes en costumes.
En début d’après-midi, nous prenons encore une fois le bateau sur le Danube, puisque c’est compris dans le forfait du bus touristique. Rien à voir avec la magie du soir précédent!
Notre prochaine étape, ce sont les bains Gellert. En Suisse, nous avons accès à des bains thermaux près de chez nous. C’est donc plutôt la visite de l’installation et du café qui nous intéresse. Pas de café à Gellert, mais c’est possible aux bains Ruda, à dix minutes à pied.
La soirée se termine à un restaurant typique hongrois, mais tout sans gluten. Retour à pied.
Les magasins du centre-ville ne sont pas particulièrement originaux. Les grandes marques internationales occupent le terrain, avec bien entendu de multiples magasins de souvenirs vendant partout les mêmes choses.
Jeudi visite de la synagogue de Budapest, la plus grande d’Europe et la deuxième plus grande au monde après celle de New York.
On nous donne une Kippa en carton qui a de la peine à tenir sur mon crâne dépourvu de cheveux.
À l’extérieur, on peut voir un arbre en métal commémoratif. Nous apprenons au passage que Tony Curtis était est juif hongrois et que sa fondation a permis la reconstruction de la grande synagogue de Budapest.
Repas de midi dans un restaurant hongrois proche de la synagogue. Grosses portions…
Vendredi dernier jour de vacances. Nous retournons au grand marché couvert pour faire le plein de paprika. C’est présenté dans de jolies boîtes. Le petit cadeau de Noël idéal de ma femme à ses nombreuses amies.
Nous voulons déposer nos bagages à la gare, mais là consigne est pleine. Une recherche Google nous permet de laisser nos valises à un hôtel voisin.
Déjeuner sur un des rares bateaux restaurants. Pas mal de bateaux de croisière sur le Danube, courte et longue distance.
Nos vacances se terminent par la visite du musée Ludwig. Ouille ouille… Sans vouloir être méchants, c’est le plus mauvais musée que nous n’ayons jamais vu…
Retour à pied à la gare. Aucun stress de risquer de rater le départ prévu à 20h40. Pour s’occuper, je joue du piano dans le hall de la gare, content d’avoir pris une partition de Boogie Woogie.
Le train couchette part à l’heure. Le contrôleur nous notifie que le petit déjeuner sera servi à 7h, après le passage de la police des frontières suisse.
Cette année, mon ami Alain dispose de tous les trois étages. Le plan d’occupation de la maison prévoyait la présence d’une de ses amies thérapeute de couple, ainsi que de sa fille. Elle s’est malheureusement désistée. Dommage, c’est une championne de la cuisine, plus particulièrement arabe et c’est une personne agréable.
La compagne d’Alain a invité la directrice de son école, vivant en couple de famille recomposée avec deux garçons, ainsi que ses deux filles. L’une est arrivée en décapotable deux places conduite par son ami, un riche héritier.
Je craignais un peu de me taper des discussions interminables de profs, étant donné que ma propre femme est elle aussi enseignante à l’école primaire. C’était assez inévitable, mais ça n’a pas pris trop de place. Ouf!
Autre bémol, les deux filles ont été présentées comme assez difficiles à vivre au quotidien. On s’était préparés au pire, mais c’est resté plutôt dans le domaine du folklorique!
Nous sommes arrivés en milieu d’après-midi sous une chaleur accablante, culminant à 39 degrés à l’ombre vers 18h ce jour là. Petit tour à Laveno en attendant le retour de mon ami. C’est toujours étonnant de voir si peu de monde dans cette jolie ville au bord du lac Majeur.
En entrant dans la cuisine de la maison de vacances, première surprise, les sacs poubelles ont des puces!
Gros naïf, j’imagine que ce sont de vrais puces…
On est les premiers invités arrivés sur place. Le reste de la smala arrive progressivement les prochains jours. Ça nous laisse le temps de prendre tranquillement nos marques.
Ma nouvelle routine quotidienne commence par un tour de chant… ceci après m’être réveillé en moyenne vers 4h du matin… J’écoute un enregistrement de cours de chant avec mon nouveau coach en me promenant dans le quartier. Pour commencer dans la forêt voisine.
J’avais pris mon équipement de tennis, histoire de m’entraîner au service vers 8h sur le court de tennis d’un village situé à 7 km, Cittiglio. Fort heureusement d’ailleurs, étant donné qu’il s’est révélé qu’un des deux garçons du couple d’amis de la copine d’Alain est également passionné de ce magnifique sport!
L’entraînement de tennis a vite fait partie de cette routine quotidienne. On est partis en général vers 7h40, parfois plus tôt. À deux occasions, j’ai pris un cours de tennis avec un moniteur.
Ensuite, nous sommes généralement allés avec ma femme au lac à Porto Valtravaglia, environ à 20 km de la maison de vacances. Le passage au bistrot m’a pris plus de temps que la baignade…! Il faut dire que les Italiens servent des chips, des olives, des cacahuètes en accompagnement de la bière, et ceci gratuitement!
La routine quotidienne continue avec une sieste d’une bonne heure. Comme je me réveille très tôt, c’est important de profiter de récupérer du sommeil en journée. J’ai essayé d’éviter ou de limiter la sieste pour dormir davantage la nuit, mais ça ne marche pas.
Cette année, j’ai attentivement fait le tour du quartier pour découvrir et vivre ce qui se passe tout près de la maison de vacances. Pourquoi repartir à Milan voir les mêmes magasins qu’à Zurich, alors qu’on peut s’immerger dans la culture locale à quelques centaines de mètres?
Ce qui m’a bien plu, c’est une phrase dans le bistrot où j’ai pris un-deux cappucino-cappucini (le mot au pluriel est dans le Wiktionnaire, mais pas valable au Scrabble…)
Ce que tu n’as jamais vu, tu le trouveras là où tu n’a jamais été…!
Le tour du quartier, c’est aussi la ronde des chiens de garde.
Le tennis matinal nous a permis de voir le Mont Rose depuis Cittiglio avec clarté, en vérifiant bien le sommet avec l’appli Peak Finder. En allemand, c’est la Dufourspitze, un nom un brin moins romantique….
Autre point culminant, l’anniversaire des 60 ans de ma femme, très heureuse d’avoir survécu à deux cancers.
Je termine cet article de blog en relisant les points qui me stressaient en 2019. Fini l’ennui, mes journées sont bien occupées, même en me levant tôt et sans pouvoir jouer au piano en vacances. D’être en groupe ne me stresse plus. Je suis de nouveau moi-même, avec mes lubies, ma spontanéité et mon énergie. Je raconte volontiers les détails de mon dernier travail intéressant, sans regretter que ce soit fini.
Le chant, c’est comme si j’emportais mon piano avec moi. Les écouteurs Bluetooth tiennent dans une petite boîte bleue.
Le tennis à Cittiglio était une expérience fantastique. Ce sera l’objet d’un article de blog isolé, en accord avec mon cher nouveau jeune partenaire et son père.
C’est encore une idée de ma femme. Visiter Paris, fait rêver le monde entier, mais attention au Paris Shokogun, ce trouble entraînant une forte déception pouvant aller jusqu’à la dépression…!
Choisir un hôtel à Paris? J’ai essayé de trouver un hôtel où les clients peuvent jouer au piano, histoire de garder le rythme. C’est possible, mais on tape dans la catégorie cinq étoiles. Restons raisonnables.
On trouve près de 1’000 hôtels sur Paris, mais le design des chambres semble être standardisé. Le pari de l’originalité est peut-être trop risqué pour les hôteliers. Je crois avoir trouvé la perle rare avec l’hôtel OFF Paris Seine. Pas de piano, mais une vue sur la Seine depuis la chambre. Ça nous rappellera nos croisières en Méditerranée et en Mer Noire. En prime, cet hôtel se situe assez près de la Gare de Lyon, où arrivera notre TGV.
Je choisis de réserver le TGV au départ de Mulhouse, en prenant d’abord le TER, puisque le TGV direct Bâle-Paris est beaucoup plus cher.
Le voyage aller se passe très bien. Pause café dans le wagon restaurant de l’EuroCity Olten-Bâle, petite bière à Bâle, essais de piano à Mulhouse (les grandes gares françaises ont remis les pianos électroniques en place avec la fin des mesures anti-COVID), Internet par le WLAN du train.
Après avoir mangé copieusement dans un petit fast-food turc, nous nous dirigeons vers l’hôtel. Bientôt arrivés sur le pont sur la Seine, nous voyons l’hôtel, mais également une péniche discothèque juste en face. L’hôtel est vraiment situé directement sur la Seine, avec une passerelle pour y accéder, ainsi qu’une bouée de sauvetage…!
La vue depuis la chambre est tout simplement magique. La Seine est à moins de 2 mètres de notre fenêtre! Les lumières colorées des bateaux-péniche animent le décor.
Seul bémol, à 2h du matin, j’entends le boom-boom de la discothèque… Les tampons anti-bruit ne servent à rien… Je me rends à la réception, où on m’informe que le samedi et le dimanche soir, les « after party » durent jusqu’à 4h du matin… Leurs tampons anti-bruit ne sont pas meilleurs et je me résouds à prendre un peu de quétiapine pour dormir.
Bien reposés, nous entamons notre première journée de visite à Paris en ce lundi de Pâques. Le Louvre est une de nos priorités. Nous avons réservé les billets en ligne, conscients de la forte demande à ce moment-là. L’accès est rapide. Ma femme se laisse complètement happer par le marketing du musée et se précipite vers la salle où la Joconde est exposée et chacun peut faire SA photo après avoir attendu patiemment.
Beaucoup de peintures italiennes, pas vraiment notre goût, mais nous découvrons avec plaisir les objets d’Océanie, plus précisément de l’Ile de Pâques, de circonstance en ce week-end pascal.
Retour à l’hôtel par la rue Saint-Honoré où se trouvent les magasins d’habits de luxe. Sieste d’une petite heure, comme d’habitude à la maison, avant de repartir pour le Jardin des Plantes, situé à 400 m de l’hôtel.
C’est la saison des tulipes, le jardin est très agréable à visiter. Comme il nous reste un peu de temps, nous prenons des billets pour visiter la ménagerie. Beaucoup d’espèces que nous n’avions jamais vues, des conditions de « détention » apparemment acceptables. Le plus spectaculaire était de voir le léopard des neiges.
Rendez-vous pour le repas du soir à une brasserie près de la Gare de Lyon avec mirage, mon co-administrateur du forum d’entraide La Roue et sa copine. Le serveur est assez âgé et nous titille un peu en raison de notre accent non parisien. Surprise, nous découvrons qu’il travaille de jour comme thérapeute cognitivo-comportemental et fait des extras le soir comme serveur pour se changer les idées.
Le lendemain, visite du musée Marmottan. Ma femme adore les impressionistes. En fait, le trajet passe par la porte d’Auteuil, tout près de Roland Garros, temple du tennis français ä l’international. Difficile de résister… une petite visite est prévue au retour!
Le musée Marmottan abrite des tableaux de Berthe Morisod et de Claude Monet. Mais ce qui retient le plus mon attention, c’est l’épée dédiée au mime Marceau, en référence à son personnage Bip, mon surnom sur le forum d’entraide La Roue.
Retour à la porte d’Auteuil. La seule chose à visiter à Roland Garros en ce moment est la boutique. Tout le reste est inaccessible en raison des travaux de rénovation. Peu d’articles. En face se situent les jardins de la porte d’Auteuil. L’accès est gratuit, très peu de monde. Promenade dans les serres exotiques, dont une a été réaménagée en court de tennis, le court Simmone Matthieu.
Retour à l’hôtel en bus, d’abord via le périphérique intérieur, puis d’Ouest en Est avec la ligne 63, qui nous amène directement à la Gare Saint-Lazare, à deux pas de notre hòtel.
Le temps de recharger les batteries de téléphone, nous repartons vers la place des Vosges, en ayant l’intention de rentrer par le Canal Saint-Martin. Visite gratuite de la maison de Victor Hugo. Tour de la place des Vosges en admiration devant les tableaux dans les différentes galeries…
Direction la Bastille, puis la Seine. Le canal Saint-Martin nous est surtout connu depuis le confinement… En effet, des images ont été montrées à la télé où les Parisiens profitaient de leur nouvelle liberté sur les berges du canal.
Il existe un canal souterrain permettant de passer de la Villette à la Seine. C’est fascinant de découvrir le tourisme fluvial à Paris sur mer!
Rendez-vous à un restaurant spécialisé dans les fruits de mer à la Gare de Lyon avec mon fidèle ami d’enfance et d’école d’ingénieur. C’est assez difficile de trouver un endroit en Suisse alémanique où commander un plateau de fruits de mer et les prix sont parfois exhorbitants Le bar de la brasserie Lipp à Zurich facture l’huitre à l’unité, c’est 7 euros pièce…!
Une nouvelle journée commence par la visite de l’exposition Machu Picchu au Trocadéro. Départ en bus, en longeant la Seine. Etonnant d’y voir si peu de monde à 9h30. Magnifique vue sur la Tour Eiffel en montant les marches du Trocadéro.
L’exposition est très bien faite. Mon ami allemand et partenaire de tennis en Suisse est en train d’arriver à Paris pour nous rejoindre. C’est Rue des Rosiers que nous avons décidé de lui donner rendez-vous, le dernier point sur la « To Do » liste de ma femme.
La spécialité culinaire de la Rue des Rosiers, ce sont les falafels. Intéressant pour moi, puisque sans gluten, mais la file d’attente devant les échoppes est décourageante. J’avais repéré une brasserie sur notre route, Les Philosophes, avec des possibilités de menu variées et un cadre enchanteur.
Difficile de trouver une place en terrasse, mais sur un coup de chance, nous y arrivons. Pendant ce temps, mon ami réussit à surmonter les péripéties de la circulation sur le réseau de la RATP et découvre le menu, assez fourni mais écrit en caractères minuscules.
Le souci des billets pour touristes de la RATP, c’est que les tickets à bande magnétique sont facilement démagnétisés lorsqu’ils sont en contact avec un smartphone ou même une carte de crédit.
Excellent repas pour un prix raisonnable. Les commentaires de Google décrivant Les Philosophes comme une des meilleures brasseries de Paris sont justifiés. Le service est un peu long, mais nous ne sommes pas pressés.
Notre serveur a un rythme de vie intéressant. Il travaille trois jours pendant 11 heures, mercredi, jeudi et vendredi, ce qui lui permet de passer du temps avec sa famille. Nous voilà rassurés au sujet de son possible surmenage. Il a suivi une formation dans un cirque, ce qui explique son impressionnante dextérité.
Après une excellente glace artisanale, nous rentrons à pied à l’hôtel via l’Ile Saint-Louis. C’est l’occasion de longer la Seine. Dolce vita à la française. À un endroit, une salle de danse en plein air permet à quelques couples de danser sur des musiques variées. Les bords de Seine sont fleuris. L’ambiance est relax.
Après une halte à l’hôtel, nous repartons pour le Café de Flore, endroit mythique de Paris sur le Boulevard Saint-Germain. Les prix sont prohibitifs, certains vins sont affichés à 1’000 francs la bouteille. La décoration à l’intérieur est décevante, mais nous avons choisi comme la plupart des clients de nous asseoir à la terrasse.
Pour manger, nous avons repéré un restaurant coréen à proximité. Celui-ci est fermé. Des files d’attente se forment à d’autres restaurants. Mieux vaut continuer notre chemin en direction de l’hôtel. Coup de chance, un stand de rue de boissons et nourriture antillaises propose des choses originales, dont du boudin antillais.
C’est bientôt l’heure du grand débat télévisé présidentiel de l’entre deux-tours Macron – Le Pen. J’écoute d’une oreille, en attendant d’être à l’hôtel. Ce débat durera au moins 2 heures et demie, mais je ne veux pas en rater une miette.
Le lendemain, je pars visiter le Jardin du Luxembourg, où se trouvent quatre courts de tennis. C’est fascinant de voir des courts à cet endroit, en plein Paris. Le prix est abordable, 120 euros pour 10 tickets.
Ensuite, les choses se gâtent un peu pour moi. Le soir, nous avons prévu d’aller au Lido pour voir le spectacle. Mais progressivement, je ne me sens pas bien. J’ai une barre au ventre. Mon corps se met en mode de survie et nous rentrons le lendemain matin en train à la maison.
C’est notre premier voyage à Vienne, depuis un moment sur notre bucket list!
Très peu de préparation, mis à part le voyage en train et le choix stratégique de l’hôtel. Ma femme voulait absolument faire de beaux rêves dans le quartier Hundertwasser. Initialement, nous y avons réservé une chambre dans un hôtel assez élégant, mais il a été fermé pour cause de COVID, plus exactement parce qu’il n’y avait pas assez de clients.
Départ de Zufikon en train dimanche matin, retour en train de nuit jeudi soir. Petite surprise au réveil… en vérifiant les horaires, je m’aperçois que le trajet entre Bludenz et Sankt Anton est interrompu en raison d’un risque d’éboulement… Des bus de remplacement sont prévus, mais la correspondance à Innsbruck est compromise.
Effectivement, trois bus nous attendent à Bludenz, mais c’est trop peu, et nous devons rester debouts. Le stress fait que je ne mets pas immédiatement mon masque dans le bus, et voilà qu’une femme d’à peu près de mon âge me réprimande. Là, je m’énerve et lui touche légèrement l’épaule, ce à quoi elle réagit en m’accusant littéralement de harcèlement sexuel (an allemand sexuelle Belästigung). Aussi sec, je lui demande si elle frustrée de quelque chose… Elle arrête de discuter pour lire un livre sur les dysfonctionnements hormonaux des hommes… Vive l’aventure!
Petit pique-nique dans le train, photo amusante d’un volcan autrichien en route, puis changement à Innsbruck.
Enfin dans l’ambiance autrichienne, avec une boutique de Speck et une vendeuse en costume folklorique. C’est le moment de surfer sur Internet afin d’acheter des cartes journalières de transports en commun. Aïe, j’oublie que mon Hotspot ne fonctionne pas à l’étranger. Un problème à régler au retour avec l’assistance HTC, vu qu’il faut scanner la facture d’achat comme justificatif.
Mon smartphone marche d’ailleurs très mal. J’appelle le support de mon opérateur, UPC. La première assistante me dit qu’elle m’entend mal… Je prends le smartphone de ma femme pour les rappeler. Le deuxième assistant essaie de me remballer en me proposant de m’envoyer une nouvelle carte SIM… Sur ce, je le menace de donner un 1 sur 10 à l’enquête de satisfaction envoyée systématiquement après ce genre d’appels. La menace fonctionne à fond. Il me conseille de mettre mon smartphone en mode avion, puis de le redémarrer, et ça marche…! Dans la foulée, il me propose de passer chez UPC pour le smartphone de ma femme, ce que nous acceptons de faire, en faisant une petite économie au passage.
La nouvelle du jour tombe juste après, c’est la confirmation de Dominique Dupagne d’accepter de collaborer au projet de nouveau forum pour schizophrènes et autres pathologies. Ce médecin généraliste maintenant à la retraite a mis en place un forum de discussion pluraliste et bienveillant qui m’a apporté beaucoup durant les dernières années. Suite à l’annonce de fermeture de ce forum, j’ai décidé d’en monter un autre, La Roue, avec un site web-blog en plus.
Au bout de 11 heures de train au lieu de 9 heures prévues initialement, nous arrions enfin à Vienne. Surprise, depuis le 1er octobre, les masques FFP2 sont obligatoires dans la gare et pour entrer dans les magasins de commerce alimentaire. La règle d’accès aux restaurants et bars est la 2.5G, c’est à dire Geimpft, Genesen, Getestet mit PCR. Les tests antigènes rapides ne sont plus valables. Même pour acheter un petit pain dans une boulangerie, il faut un masque FFP2!
L’hôtel se trouve à quatre stations de la gare centrale par la ligne U1. Il semble être très récent, check-in et check-out entièrement électroniques, mis à part la vérification des certificats de vaccination COVID. Le top, c’est la possibilité d’emprunter une guitare électrique à la réception. Un ampli Marshall est déjà installé dans la chambre! C’est mon ami Christian, ex-professeur de guitare et partenaire de tennis passionné qui serait content!
En route le lendemain pour cette première journée complète à Vienne. Le petit déjeuner à l’hôtel est correct, la décoration est amusante avec des vélos placés dans tous les sens et les guitares accrochées au mur.
L’hôtel se situe au bord du canal de dérivation du Danube. De là, on peut même aller en bateau à Bratislava, en Slovaquie. Après avoir acheté des masques FFP2 dans une pharmacie, nous nous dirigeons vers le quartier Hundertwasser. De passage à la Radetzkystrasse, j’écoute la célèbre marche de Strauss, conclusion du traditionnel concert du Nouvel An, que mes parents ainsi que mes beaux-parents écoutaient régulièrement.
Au bout d’un bon kilomètre, nous arrivons d’abord au musée Hundertwasser, encore fermé à cette heure, puis aux logements sociaux (eh oui!) de Hundertwasser. Peu de touristes à cette heure, mais des Français râleurs qui nous houspillent parce que nous prenons trop de temps pour faire des photos à la fontaine. Pas de chance pour eux, on n’est pas du genre à se laisser faire!
Petite pause café avant de repartir vers le musée. Les prix du café sont relativement onéreux, presque au niveau des prix en Suisse.
Ma femme est chargée de nous diriger avec la navigation Google et commence à s’en sortir pas mal. Quelques rues plus loin, nous arrivons au musée Hundertwasser. C’est gai, coloré, comme on imagine!
Repas de midi au café-restaurant du musée avec une belle table colorée. Le plat du jour est à 10 euros. La place n’est pas bourrée de monde, le contrôle des certificats de vaccination est basé sur la confiance…
Retour vers l’hôtel, étant donné que d’une, c’est sur le chemin de la gare où nous devons chercher les guides de réduction GetYourGuide et que de deux, la batterie de mon smartphone principal, de mon smartphone de secours, ainsi que de la batterie de secours sont vides… tout ça en une matinée…
À la gare, nous recevons immédiatement les documents GetYourGuide, mais je dois patienter un moment pour clarifier la commande de mon petit déjeuner sans gluten du train de nuit au retour. L’employé au guichet est assez peu professionnel, comparé au standard suisse. Pas son boulot… mais je le fais pour lui avec une recherche Google en tombant sur l’adresse e-mail de la société de catering qui s’occupe de ce genre de souhaits particuliers. Bon timing, il fallait le faire au minimum 72 heures avant le départ.
Etant donné l’heure tardive, la visite du château de Schönbrunn est compromise. Je propose à ma femme de visiter le musée des illusions à la place, mais elle refuse et insiste pour aller au château. Evidemment, peu de temps après, elle râle parce que nous n’aurons plus assez de temps… Il faut faire son expérience dans la vie…
Arrivés à 16h10, il ne nous reste plus qu’à visiter les jardins, qui ferment à 19h. Immenses allées..!
On se met d’accord pour manger à un restaurant japonais ce soir. Etonnant, Google en trouve un à l’orée du parc du château. Bof bof… oublions ce repas, notre fils cuisine beaucoup mieux!
Après une bonne nuit de repos dans notre excellente chambre d’hôtel, nous sommes prêts pour de nouvelles aventures. Première attraction de la journée: l’école d’équitation espagnole de Vienne, réputée pour ses étalons lippizans. Elle se trouve au centre-ville, que nous découvrons avec émerveillement, mais sans trop de temps pour les photos.
Ce sont des chevaux d’origine slovène, importés d’Espagne.
C’est en fait « seulement » à un entraînement que nous pouvons assister. Les spectacles ont lieu les dimanches et sont complets pour un mois. Restriction d’entrée aux 2G, c’est à dire vaccinés et guéris, entrée pas autorisée pour les testés, même pas avec un PCR…
L’ambiance est top, mais nous restons un peu sur notre faim quand à l’entraînement. Roooo… on est peut-être un peu gâtés, non…? Les chevaux marchent la plupart du temps au pas, presque pas de cabrioles.
Voici une photo de chevaux presque équivalents prise en extérieur.
En face de l’école d’équitation se trouve le musée Sisi (oui, avec un seul « s »!). Etant donnée l’affluence, nous décidons d’y aller en fin de journée. La priorité de ma femme, c’est maintenant de s’acheter des chaussures Paul Green chez Salamander. En prime, elle s’achète un bonnet assorti avec un pompon démontable pour le lavage en machine.
Retour à l’hôtel pour déposer les anciennes chaussures, recharger mon mobile (aïe) et déjeuner au petit restaurant vietnamien situé en face, notre nouvelle cantine.
Ensuite, nous nous rendons au musée des illusions, situé tout près de l’école d’équitation. Il est tout petit. Les premières attractions nous laissent un peu indifférents, mais les suivantes avec des possibilités de photos seront excellentes.
Aucune manipulation Photoshop! Mais aucune explication ici pour ne pas gâcher la magie…
De là, nous allons au musée Sisi. On nous stresse un peu à l’entrée en insistant sur le fait que le musée fermera ses portes dans une heure et demie. Beaucoup de vaisselle à voir pour commencer. Ensuite, visite des chambres du palais impérial. Je passe pas mal de temps sur mon smartphone, alors que ma femme est ébahie, vu que Sissi (ou Sisi) était l’idôle de sa mère.
Petite halte pour boire quleque chose avant d’attaquer la visite de la Ringstrasse. Elle mesure un peu plus de 5 kilomètres et a été créée au milieu du 19è siècle. Google Maps nous laisse en plan.. parce que la Ringstrasse ne s’appelle jamais comme ça à Vienne! Nous nous fixons un objectif sur la Ringstrasse, le Stubentor, en supposant que la ligne 2 du tramway continuera à suivre la Ringstrasse, ce qui fonctionne un bon moment.
La nuit tombe et nous retournons au café végétarien pour manger, avant de retourner à l’hôtel.
Une nouvelle journée commence avec la visite du château de Sissi à Schönbrunn au programme. Métro direct depuis notre hôtel, ligne 4, puis 600 mètres à pied.
Visite du château, ou plutôt du palais avec un audioguide, en français pour ma femme, en allemand pour moi. Pas de photos autorisées. Belles pièces avec du mobilier coloré et des miroirs en crystal.
Suite de la visite dans les jardins du château. Photo de ma femme avant qu’elle soit choquée par un appel de son cabinet médical au sujet d’un grain de beauté qui doit être opéré. Encore une tuile pour elle…
Prochaine étape, le zoo de Schönbrunn, qui se trouve dans le parc du château. C’est le plus vieux zoo du monde, fondé en 1752 et toujours resté en activité depuis. Autre particularité: il abrite des pandas, c’est un des 10 zoos en Europe à avoir des pandas.
Le safari photo commence… Mais ce sont incontestablement les ours qui me fascinent le plus. J’ai peut-être passé une demi-heure à les regarder! Je suis assez de ma photo!
Le zoo est beaucoup plus grand que j’imaginais. On y voit de tout…!
Les pandas sont plus difficiles à photographier correctement. Un des pandas vadrouille devant nous, mais ne prend pas la pose. C’est étonnant de voir si peu de spectateurs devant les pandas, moins d’une demi-douzaine en moyenne.
Nous finissons la visite avec les orang-outans. À la joie de ma femme, un de ces congénères se fait une cabane avec du papier qu’on leur a laissé pour qu’ils s’amusent. Pas de chance, mes accus sont vides, deux smartphones et un accu de rechange liquidés six heures, grrr…
Petit crochet au sortir du zoo par une immense serre où se trouvent des plantes exotiques.
Chocolat chaud dans le salon d’un bel hôtel avant de rentrer en métro et de dîner à un restaurant coréen situé près de l’hôtel, non sans avoir discuté longuement avec ma femme du fait que je passe trop de temps pour le forum et sur mon smartphone… Mais bon, elle angoisse de se faire charcuter…
Conseil de guerre pour savoir ce qu’on fera le lendemain. Ballade à Bratislava ou pas?
Réveil pour ce dernier jour de vacances. Une incursion en Slovaquie nous tente, mais nous estimons que nous ne voulons prendre aucun risque relativement aux procédures administratives de la COVID. C’est donc à Vienne que nous passons la journée.
D’abord, nous nous rendons au musée de l’Esperanto, où se situe également le musée des globes.
Ensuite, nous continuons notre route à pied vers un magasin d’habits pour hommes de grande taille, en nous étonnant de la beauté des monuments.
Bingo. Ce magasin propose un bon choix de chemises adaptées à ma morphologie. J’en achète trois, ainsi qu’un blouson molletoné.
Repas de midi dans un self, étant donné que ce n’est pas le quartier des restaurants. Prochaine étape: un café avec patisseries sans gluten. Pas de chance, ce café ne propose que quatre tables, toutes occupées. Nous continuons donc notre chemin en nous orientant vers un autre des innombrables cafés de Vienne.
Bientôt l’heure de rentrer au bercail… Dernier repas asiatique (eh oui, nous n’aurons jamais mangé dans un restaurant autrichien durant notre séjour…) avant de chercher les valises à l’hôtel et de prendre le train de nuit au départ de Vienne à 21h27.
Confort plutôt spartiate, mais une bonne nuit passée dans un lit assez grand pour moi, environ 2 mètres de long. Petit déjeuner servi à 6h30 en arrivant en Suisse.
Tout s’est bien passé. La prochaine fois, nous irons jusqu’à Budapest en train…!
Cette fois encore, c’est ma femme qui a proposé la destination de nos courtes vacances de printemps. Neuchâtel, c’est à seulement 140 kilomètres de notre domicile, mais ça dépayse et on peut y faire pas mal de choses.
Notre première destination est Murten (ou Morat en français). C’est une ville bilingue avec de jolies fortifications. Le parking est plutôt vide en cette saison. Nous commençons la visite en cherchant un take-away, restrictions COVID obligent. Le temps est plutôt frais, 8 degrés, ensoleillé, mais venteux, comme on peut le voir sur la photo du lac.
Les fortifications sont encore en très bon état et peuvent être visitées. Ma femme a le sourire!
Les commerces dits non-essentiels sont ouverts, ce qui rend la visite plus agréable. Après avoir fait le tour des fortifications, nous nous dirigeons vers Neuchâtel en essayant d’éviter de prendre la voie rapide.
Notre hôtel se situe près de la gare, située en hauteur du lac de Neuchâtel, le plus grand lac entièrement en Suisse. Précision importante: c’est un hôtel-restaurant. Les clients ont la possibilité d’être servis en salle le soir. On lit que certains visiteurs réservent une nuit à l’hôtel pour le plaisir d’aller au resto pendant cette période de semi-confinement. Nous avons réservé une chambre avec vue sur le lac. Comme il est presque 15h, nous pouvons déposer nos affaires et apprécier la vue.
Pas de stress pour ce premier jour. Nous décidons de faire un tour au lac, puis au centre-ville. J’y déniche un magasin vendant d’excellentes terrines de viande et de poisson, ce qui est difficile à trouver en Suisse alémanique. Ces souvenirs culinaires nous accompagneront pendant de nombreux mois.
Voici enfin le soir, avec le point culminant: notre premier repas au restaurant depuis presque six mois!
Je prends du vin neuchatelois au verre, ainsi qu’un steak tartare, accompagné de toasts de pain sans gluten. Un luxe!
Le soleil se couche pendant que le diner se termine. Vu les circonstances, nous avons presque l’impression de faire quelque chose d’interdit. En France, les restaurants sont à ce moment fermés et une affaire de diners clandestins est passée aux nouvelles télévisuelles.
Nous regagnons notre chambre en appréciant la vue nocturne sur la ville et le lac.
Réveil à une heure raisonnable pour prendre le petit déjeuner conforme aux « normes COVID », c’est à dire complètement emballé… Nous découvrons un peu tard qu’il était possible d’avoir du saumon fumé et de la charcuterie, mais ce sera pour le lendemain.
L’hôtel donne un carnet d’activités à ses clients avec des entrées gratuites ainsi qu’un Pass pour les transports en commun. Etonnant de voir le nombre et la diversité d’activités dans la région de Neuchâtel. On pourrait s’occuper toute une semaine!
Nous nous décidons pour visiter le musée d’ethnographie. Descente en funiculaire vers le lac, puis petit tour en bus. Le musée a une exposition temporaire sur les voyages, l’impact de la Suisse dans la colonisation de l’Afrique (si, si!) et… les masques…! Voici des masques du Lötschental, en Suisse.
La visite prend presque deux heures. On peut s’asseoir dans des imitations de cabine d’avion, sur des transats, dans des salles où des images défilent.
Après un repas à un take-away asiatique, nous profitons du balcon de l’hôtel avant de nous diriger vers le jardin botanique de Neuchâtel. Peu de plantes en fleurs en cette saison à mi-avril, mais la visite est agréable.
Nouveau repas du soir au restaurant de l’hôtel.
Le lendemain, nous retournons à notre domicile, après une visite prévue au Laténium, le plus grand musée archéologique de Suisse, situé dans un faubourg de Neuchâtel. Le musée attire davantage de visiteurs que le musée ethnographique, bien que le sujet soit un peu « poussièreux ».
À la sortie du musée se trouve un automate où on peut acheter du poisson du lac de Neuchâtel, de la bondelle, une sorte de truite de lac.
Le prochain objectif de visite est la presqu’île Saint-Pierre, où Jean-Jacques Rousseau a séjourné. Après être arrivés à un camping, nous nous rendons compte qu’il faudrait marcher une heure pour y arriver. Le temps est froid et venteux, avec une température ressentie de 6 degrés. Take-away au camping au bord du lac de Bienne. Court passage au centre-ville de Bienne puis retour à la maison.
Ma femme est actuellement en vacances. Elle m’a proposé d’aller à Lugano, ville du Tessin, la partie italophone de la Suisse, située au bord d’un lac.
J’ai immédiatement validé cette bonne idée. Ce petit voyage aller-retour sur la journée est l’occasion de lui rappeler mes qualités de guide avisé. Bien entendu, j’en profite pour lui vendre subtilement les bénéfices de mon projet de blog-business d’e-Concierge.
Ce post montre les différentes possibilités d’un smartphone en voyage. Rien de spécial pour les lecteurs les plus jeunes, mais les plus âgés découvriront sans doute un monde auquel ils ne pensaient pas pouvoir avoir accès.
Avant tout voyage, il est judicieux de voir le temps qu’il fera. L’appli MeteoSwiss est parfaite pour indiquer la température ainsi que les éventuelles précipitations.
La force d’e-Concierge sera de se concentrer sur l’essentiel, à savoir pour cette appli d’expliquer qu’elle se télécharge via le Play Store, qu’on peut ajouter des localités sur la première page, et que des précipitations inférieures à 1 mm/h dispensent d’emporter un parapluie.
Autre point important, trouver l’horaire des trains. C’est bien entendu possible depuis un ordinateur sur le site des CFF, mais l’appli SBB Mobile
est parfaite pour visualiser les horaires, les quais de départ et d’arrivée, ainsi que pour éventuellement acheter son billet.
Nous partons donc à 8h36 de Zufikon en direction de Dietikon, puis Zurich et de là le train est direct pour Lugano. Le paysage en traversant les Alpes est toujours superbe.
De passage à Arth-Goldau, je pense à un parc d’animaux en semi-liberté, un autre objectif potentiel de voyage. Là, je montre à ma femme la puissance de la recherche Google. Il suffit d’entrer « Tier » (animal) pour que Google propose Tierpark Goldau, grâce à la géolocalisation.
Le train passe ensuite dans le plus long tunnel ferroviaire du monde, long de 57 kilomètres, ceci en 20 minutes!
Google nous rappelle ces informations en un clin d’oeil, grâce à une rechercher par mots clé « Gotthard » et « Basistunnel ».
C’est l’occasion de surfer un peu, puisque nous sommes momentanément privés de paysage. Je consulte mon compte Facebook, où je vois de nouveaux posts du groupe « Die Schweiz, das schönste Land der Welt » (La Suisse, le plus beau pays du monde). Encore une possibilité d’excursion, cette fois-ci à Meiringen. Je découvre un nouveau site freizeit.ch qui me semble proposer des activités intéressantes.
Les copies d’écran sur le HTC U12 sont assez difficiles à faire, il faut du doigté et une bonne synchronisation.
Là, je passe à la vitesse supérieure pour expliquer à ma femme ce que je suis en train de rechercher pour la compagne de mon ami Patrice. Comme on le sait, la mode change tous les ans. Elle s’intéresse à la mode la plus actuelle et m’a indiqué un profil Instagram : #12storeez_com
,
Ma femme s’intéresse beaucoup aux vêtements, même si elle n’attache pas d’importance au fait d’être à la mode. Mais comme on dit en français, ça lui parle. Je fais un essai en contactant le propriétaire du profil via Instagram et bonne surprise, il me répond presque immédiatement. Je vais donc redemander des détails avant de les reconsulter.
À 11h31, nous arrivons à Lugano, où nous souhaitons d’abord faire une pause pipi. Pas de chance, les toilettes ne sont pas indiquées… Une recherche Google avec le traducteur me rappelle que les toilettes, on dit bagno. Il suffit de taper dic fr it dans la fenêtre Google pour ouvrir la fenêtre de traduction.
De là, nous souhaitons déjeuner, bien entendu au take-away, COVID oblige. Nous adorons manger asiatique, c’est l’occasion. Là, je montre un petit truc avancé à ma femme: taper « takeaway asian near me » pour afficher l’endroit le plus proche.
Google Maps nous guide vers le take-away.
Et voilà le résultat:
Le lac de Lugano n’est plus très loin. En route, nous achetons un peu de fromage, ainsi qu’un salami dans une boutique vendant des cerises à 72 francs le kilo (environ 65 euros)…
Mon HTC U12 n’est pas un modèle de haut de gamme, mais les photos sont superbes. Voici une récompense pour les courageux qui m’ont lu jusque là.
Je partage ces photos sur Instagram et Facebook.
Nous longeons le lac jusqu’au club de tennis de Lugano, superbe emplacement au bord du lac et de là, nous rentrons en bus vers le centre ville.
Cette année, la décision de la destination de nos vacances d’automne était simplifiée par les restrictions imposées par le COVID, ainsi que par la météo assez peu favorable. Nous sommes tombés d’accord pour partir quelques jours dans le Jura, en séjournant au total deux nuits, dont une dans un hôtel que nous connaissions déjà.
C’est en automne 2013 que nous avons passé une petite semaine dans le Jura, à visiter la source du Doubs, les salines de Salins-les-Bains, la maison Pasteur à Arbois, etc… C’étaient en fait mes dernières vacances en activité chez Colt, avant un grand trou noir de psychoses et d’incertitude financière.
Première étape hôtel, Goumois, située des deux côtés de la frontière Suisse-France, à seulement 140 kms de chez nous. Mais d’abord, nous allons visiter le musée de l’horlogerie de la Chaux-de-Fonds, en faisant un petit détour. Ce musée est à recommander. On peut y voir les horloges et montres à travers l’histoire. Et avant une visite de musée, il faut manger… Petit resto japonais à la Chaux-de-Fonds, anguille et bière à la patate douce pour moi, sushis/makis pour ma femme.
Prêts pour la visite du musée. J’ai droit à une réduction de quelques francs avec ma carte assurance invalidité pour l’entrée, mais j’ai toujours mauvaise conscience d’en faire usage dans ces cas. Ma femme me pousse à m’en servir… Pas de masque obligatoire dans les musées en Suisse, ouf!
Certaines montres sont si petites, qu’on se demande comment les ouvriers faisaient pour les monter.
Il fait plutôt frisquet ce dimanche après-midi et nous décidons d’aller directement à l’hôtel à Goumois. Sur le chemin, nous faisons une petite halte à un salon de thé à Le Noirmont. Je craque pour quelques truffes au chocolat…
En arrivant à l’hôtel, nous sommes surpris de voir le parking presque vide. Pour une raison inconnue, nous profitons d’un surclassement et nous disposons d’une chambre double, avec les lits d’un côté et un canapé dans la dépendance. C’est idéal, ma femme ne sera pas dépaysée, elle dormira comme d’habitude dans le canapé!
Faisons quelques photos du jardin avant de diner. La balancelle est encore là.
En comparant avec les photos de 2013, je me trouve plutôt mieux! L’art du selfie…?
Le diner est classe… L’hôtel restaurant Taillard est un 4 étoiles. Vin jaune du Jura en apéro, composition de betteraves, filet de Sandre et dessert aux carottes pour moi. Ma femme a pris un menu du terroir. Vins de la région au verre.
Quand ma femme dort, j’en profite pour prendre l’ordinateur et continuer ma formation en ligne d’influenceur Instagram… Il faut bien s’occuper, n’est-ce pas…
Le lendemain, nous commençons la journée par une promenade au lac de Gruère, sur notre route vers Porrentruy, notre prochaine étape hôtel. C’est un petit étang dans un écrin de verdure.
Je laisse le navigateur prendre en charge, ce qu’il fait très bien, vu que nous passons près d’une prairie où se trouvent des chevaux.
Le repas de midi est pris dans une petite auberge au bord du Doubs, à Soubey avec salades du Jura et de truite. On pourrait faire une randonnée à pied de Goumois à Soubey, ça prend un peu moins de 4 heures. Un truc à faire quand on sera (encore plus) vieux, ça à l’air plat tout le chemin.
Ensuite, direction Saint-Ursanne. C’est grâce à un ancien co-pensionnaire de l’hôpital psychiatrique de Königsfelden que j’ai découvert cette possibilité de visite. Il a posté une photo de ce petit village sur Instagram… Visite de l’église romane. Vue sur le Doubs depuis le salon de thé où nous faisons une courte pause. Etablissement permettant l’intégration d’handicapés.
Direction Porrentruy pour notre séjour à l’Auberge du Mouton. Les chambres sont sympas, c’est tout en bois. Petite visite de la ville avant de diner. La légende raconte qu’un sanglier a sauté par-dessus le rempart de protection de la ville, ce qui a amené les habitants à mieux se protéger, voir Porrentruy sur Wikipédia.
Photo souvenir avec le sanglier… Ma femme m’a interdit de poster cette photo « nulle » sur Facebook, mais bon, là c’est mon blog, elle n’est pas au courant…
Le lendemain, visite du jardin botanique exotique de Porrentruy (si, si, ce sont des serres), puis retour à Zufikon via Saint-Louis, où nous faisons « quelques » courses: maquereaux, sardines, pâté, … tout ce qu’on trouve difficilement ou avec un choix limité en Suisse. D’abord dans un magasin bio où nous passons une éternité, puis dans un hypermarché à Saint-Louis.
Repas de midi buffet chinois à Saint-Louis, au prix imbattable de 12.90 euros par personne!
Retour au bercail après ce dépaysement idéal de quelques jours. Court, mais bon…
Cette année nous sommes retournés à Nice, où nous étions déjà trois ans auparavant.
Entretemps, nouvelle psychose en août 2017 au retour de vacances, suivie d’un retrait de permis de deux ans, d’un licenciement sans préavis dû à mes troubles de comportement et d’une demande de mise en curatelle (refusée…) par ma femme et mon fils.
Après une période d’incertitude et de frustration où je restais prostré au lit, la perspective des vacances me fait de nouveau plaisir. C’est donc avec une certaine satisfaction que j’ai conduit notre C4 de Zufikon à Nice via Evian, où nous avons fait une halte après avoir visité le musée Charlie Chaplin à Vevey en Suisse.
Comme on le voit, en Suisse, le masque n’est pas obligatoire dans les musées. À l’hôtel en France, c’était une nouvelle habitude à prendre.
Depuis Evian, le trajet vers Nice reste relativement long. C’est faisable en une journée étant donné qu’on peut se relayer au volant, mais fatiguant pour ma femme. La traversée du Vercors est toujours aussi agréable. L’humeur de ma femme était plutôt moyenne à l’arrivée. Les derniers mètres étaient difficiles en raison du réaménagement du port.
Le lendemain matin, vue panoramique sur la Promenade des Anglais depuis notre appartement. Ma femme s’est fait un nouvel ami sur la terrasse, un pigeon… Lui donner du pain la met de nouveau de bonne humeur.
Depuis quelques semaines, je me réveille vers cinq heures du matin… Mais pas de risque de rechute en psychose, je dors assez et bien. À cette heure là, les derniers noctambules se mélangent aux lêve-tôt, c’est assez amusant.
Première baignade en mer depuis deux ans (à Ajaccio), tôt le matin après le petit déjeuner. On préfère y aller tôt et encore une fois tard dans l’après-midi.
Sortie achats au marché de la vieille ville de Nice, situé tous près de notre AirBnB. Etrange de constater le peu de monde… Achat d’olives, de fromage, de fruits et légumes. Petit café en terrasse.
Le lendemain, sortie à Eze, au jardin botanique.
C’est magnifique! Avec vue sur la baie de Villefranche. Là aussi, peu de monde à Eze…
Retour à la voiture, où j’ai trouvé un gentil mot… Pas si mal garé que ça en fait… Mais je reconnais que ce n’est pas ma spécialité…
Le jour suivant, visite de la villa Kérylos à Beaulieu. Le truc, c’est de prendre le bus depuis Nice pour aller à la plage de sable fin de Beaulieu. Il circule tous les quarts d’heure. En France, le port du masque est obligatoire dans les musées…
Le jour d’après, visite de la villa Rothschild à Saint-Jean Cap Ferrat. Appréciable que des riches aient la bonté d’autoriser des roturiers à visiter leur villa! Voici la vue du bureau…
Au bout de cinq nuits à Nice, il était déjà temps de repartir. C’est via l’Italie et le Gotthard que nous sommes rentrés, avec une halte à Cannobio, située au bord du lac Majeur.
Peu de monde au tunnel du Gotthard. D’habitude c’est 10 kilomètres de bouchon et deux heures d’attente à cette époque de l’année. Là, pratiquement rien. Bon, la photo est trompeuse… Il y avait peut-être dix minutes d’attente avant d’entrer dans le tunnel.
Le paysage sur le chemin du retour à Zufikon est assez joli. D’abord la montagne au Gotthard, puis le lac des Quatre-Cantons.
Très bon bilan de vacances donc. Assez courtes, mais mieux vaut vivre une journée comme un lion que cent jours comme un chien (chanson d’IAM trouvée grâce au forum Atoute…).
Roberto, un de mes amis partenaire de tennis, m’a recommandé de passer des vacances en Croatie à l’occasion du tournoi ATP d’Umag, en juillet. C’est un tournoi du circuit principal de l’ATP doté de 250 points pour le vainqueur.
Le gros avantage de ce tournoi, c’est que je peux assister aux matches et aux entraînements pendant que ma femme reste à l’hôtel ou à la mer. Comme spectateur, on peut d’ailleurs aller se baigner entre deux matches, ce qui doit être unique au monde.
Voici Gaël Monfils en action sur un court d’entraînement, numéro 9 mondial au moment où j’écris cet article. Gaël a d’ailleurs participé à la soirée d’élection de Miss Hôtesse Umag où il a fait le show avec un rappeur local.
Les hôtesses sont plutôt sexy.
J’ai eu la chance de rencontrer Ivan Ljubicic, meilleur classement 3è à l’ATP et actuel co-entraîneur de Roger Federer dans un petit mais fameux restaurant près d’Umag lors de notre voyage en 2010.
Mes spécialités croates favorites sont le cochon grillé sous forme de barbecue géant, ainsi que le risotto aux mini coquilles Saint-Jacques.
En 2011, nous avons visité Ljubljana, capitale de la Slovénie, pays d’origine de mon premier psychiatre, avant de retourner à Umag. L’année suivante, nous sommes passés par Belgrade et Mostar, charmante ville de Bosnie, avant de faire un séjour à Bol, une petite île du sud de la Croatie, réputée pour son spot de winsurf/kitesurf.
Sur notre chemin, nous avons visité les lacs de Plitvice, avec ses magnifiques cascades!
En février 2014, nouvelle crise psychotique et retrait de permis à titre préventif. La Croatie est restée au programme avec un vol Zurich-Split en été, une traversée en bateau vers l’île de Brac et un taxi vers Bol.
Terminons cet article par le souvenir d’un dîner sur la plage de Bol.
Ainsi que du port artisanal d’Umag.
Voici quelques liens utiles de blogs de sites de tourisme.
Ma femme a proposé à notre fils de partir pour trois jours à Vals, dans les Grisons, étant donnés les bons souvenirs de l’année dernière. Comme il n’a pas de copine, il a gentiment accepté. Bien sûr, il avait sa chambre à lui.
La période des fêtes de fin d’année me stresse un peu. Les relations de ma femme avec ma mère sont compliquées, elles ne se voient plus depuis plusieurs années. J’aime bien passer le réveillon de Noël à l’hôtel, c’est un terrain neutre.
Cette année est la première fois depuis décembre 2013 que je dispose de mon permis de conduire à cette époque de l’année. Je suis content de pouvoir conduire. On s’est partagé le trajet avec mon fils.
Premier arrêt pour prendre le café sur une aire d’autoroute. Bonne humeur!
Après un trajet sans histoire d’environ deux heures et demie, entrecoupé d’une nouvelle halte pour le déjeuner, nous sommes arrivés à Vals, au fin fond d’une petite vallée. Vals est une toute petite station de ski, connue davantage pour ses thermes. Ma femme ne skie pas, mais elle adore les bains chauds.
Et elle apprécie le thé « cirque » contenant du… pop corn.
L’hôtel a une petite piscine extérieure avec eau thermale. On a pris un bain, en restant prudemment pas trop longtemps pour éviter un refroidissement. Ensuite, rendez-vous au bar où nous avons apprécié le feu de bois.
Bonne nouvelle pour moi, le restaurant de l’hôtel propose des pizzas (et des pâtes) sans gluten. J’en ai profité pour commander une bonne pizza.
Le lendemain matin, petit-déjeuner de rêve avec avocats, melons et spécialités régionales. Après une courte pause, passage à la salle de fitness pour garder la forme.
L’après-midi, nous sommes allés aux thermes, situées dans un autre hôtel à 200 mètres. Pas de photos, ce n’est pas autorisé à l’intérieur. Mais à l’extérieur, pas de souci. On voit la neige fraîche sur les arbres.
Pas mal de chinois aux bains, aucune idée pourquoi le marketing marche si bien. Après une bonne soirée en famille, vue de la chambre sur le joli sapin de Noël de l’hôtel.
Le jour de Noël, nous avons décidé de partir au ski, malgré le temps nuageux et neigeux. Me voici de bonne humeur avec mon fils à Laax, avant de monter en télécabine. Les conditions étaient difficiles… on voyait mal la piste. Prudence avant tout. Je ne suis pas un bon skieur, et je fais attention de ne pas me blesser, ça compromettrait mon programme de tennis.
Vers 15h le télésiège a été fermé pour cause de vent fort. Retour à Vals.
Le soir du réveillon, nous avons pris une belle photo de groupe.
Avant de passer à la cave du restaurant pour choisir une bouteille de vin.
Au menu, fondue chinoise avec plusieurs sauces.
Le lendemain matin, mon fils avait mal au coeur. Peut-être le repas. On a fait une petite promenade à Vals avec ma femme le temps qu’il se remette un peu.
Retour à Zufikon dans le calme après une halte déjeuner à l’aire d’autoroute d’Heidiland.