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Ma vie en Suisse

C’est une image du film « Match Point » qui résume le mieux ma vie des 30 dernières années.

Match point

Malgré de brillantes études en grande école d’ingénieurs (Centrale Lille), je n’ai pas réussi à me faire embaucher par une grande entreprise française. Leurs psychologues ont détecté mon instabilité psychique lors des tests d’entrée. Après plusieurs ratages dans de petites structures avec licenciement en période d’essai, j’ai trouvé un emploi dans une société allemande à Pforzheim, située entre Karlsruhe et Stuttgart. En tant qu’assistant du PDG de l’entreprise, j’ai essentiellement supervisé la production. Mais c’était plutôt un atelier de bricolage qu’une chaîne de production digne de ce nom.

Au niveau de la technique, mon objectif était de calculer les caractéristiques idéales d’une bilame pour implantation dans des mini-interrupteurs thermiques. Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilame . Mais j’avais l’esprit bloqué par une sorte de « fermeté de principe » (dixit un autre recruteur). Bien que de bonne volonté, j’étais inconsciemment rebelle contre l’autorité de mon chef. J’aurais pû me faire aider par l’école d’ingénieurs d’où je venais de sortir, mais je n’ai pas vraiment fait d’efforts en ce sens.

Au bout d’une année, le PDG propriétaire s’est impatienté de ne pas obtenir cette calculation… De plus, la production recontrait de sérieux problèmes de qualité et ces difficultés menaçaient de couler son entreprise. Il m’a donc proposé de me muter dans sa filiale de distribution commerciale à Zurich (5 personnes). C’est ainsi que je suis arrivé en Suisse.

Ma femme était à ce moment à Lille, en convalescence suite à une grave maladie d’Hodgkin, où elle s’occupait de mon fils agé de quelques mois. J’ai d’abord habité à l’hôtel pendant quelques semaines avant de chercher un logement. À l’époque, trouver un logement était beaucoup plus difficile que de trouver un emploi. Une cinquantaine de candidats se disputaient un appartement. J’ai donc pris ma voiture pour silloner la région. L’idée était de trouver un logement permettant d’aller à Zurich en transports en commun en moins d’une heure. Situé de préférence à l’Ouest de Zurich pour être un peu plus proche de Strasbourg, où vivent mes parents.

C’est à Bremgarten, une petite ville de 5’000 habitants à l’époque que j’ai trouvé un studio libre…!

Bremgarten

La chance sourit aux audacieux…! C’est un endroit très agréable à vivre, avec des possibilités de promenade le long de la rivière, un joli centre ville devenu maintenant zone piétonne.

La société de bilames allait de plus en plus mal, au point que le PDG propriétaire ait décidé de me licencier, ainsi que le général manager qui supervisait son groupe de sociétés. À l’époque, mon autorisation de travail était limitée à la société de bilames. Mais la chance m’a souri. Le général manager s’est impliqué auprès des autorités suisses pour modifier les conditions de mon permis de séjour. Cela m’a permis de rester en Suisse, en trouvant très facilement un nouvel emploi en tant qu’ingénieur commercial dans une société spécialisée dans le domaine des appareils de mesure haute tension. Cette industrie est assez fascinante. Les générateurs de foudre ont parfois une hauteur de 20 mètres.

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Lorsque je suis arrivé dans cette société, le représentant commercial pour la France venait de cesser sa collaboration. J’ai proposé de suivre la clientèle en direct depuis la Suisse. L’avantage de ce projet était d’économiser la commission de vente d’un représentant, environ 20% sur tous les appareils. Ceci nous a permis d’être un peu plus aggressifs sur les prix.

C’était la belle vie. Voyager 30% du temps, l’essentiel en France, mais parfois aussi en Espagne, au Portugal, en Belgique et une fois en Egypte. Entretemps, l’appartement de 3.5 pièces situé au même étage que le notre s’est libéré. Nous avons sauté sur l’occasion. Ma femme, à la base institutrice dans le Nord, donnait quelques cours de français pour s’occuper. Je jouais au volley plusieurs fois par semaine. Et je faisais plein de vidéos en jouant avec mon fils.

J’apprends le suisse allemand pour mieux m’intégrer. Le Hochdeutsch, c’est à dire l’allemand parlé en Allemagne, c’est bien, mais ça laisse une distance.

En 1993, coup de tonnerre avec ma première psychose, déclenchée à l’hôpital suite à une longue période de diarrhées et de vomissements due au déclenchement de ma maladie coeliaque (intolérance au gluten). Poids tombé à 61 kg pour 1m96… Retour au travail trois mois après. Dépression post-psychose pendant un an… Mais les affaires repartent bien.

C’est là qu’un de mes collègues me recommande de changer d’air. Continuer à faire ce job dans cette société, c’est prendre le risque de s’exposer un jour à se retrouver sur le carreau, ceci sans avoir de formation demandée par le marché du travail. Très judicieux conseil, dois-je dire à posteriori. Dans la foulée, je commence une formation de directeur commercial s’étalant sur un an et demi avec un examen et un diplôme à la clé.

Après une recherche discrète, je me décide à rejoindre le groupe ABB en tant que responsable de projets de disjoncteurs haute tension SF6, un gaz isolant inerte. Le manager de la division m’avait caché que la production devait être transférée de la Suisse vers la Suède. Déçu, je retombe dans mes travers. Je le provoque en allant aux ressources humaines pour me plaindre que je n’ai pas assez de travail. Crime ultime, étant donné que tout manager affirme n’avoir pas assez de personnel. Le job était varié et intéressant. Mes meilleurs souvenirs sont les excursions avec les Chinois venus officiellement pour deux semaines de formation. À l’époque, ils recevaient un peu d’argent de poche pour leur séjour…

Entretemps, je réussis mon examen haut la main. Cette fois-ci, la recherche est un peu plus longue. Je prends mon temps, car j’ai l’intention de valoriser mon nouveau diplôme. Je quitte ABB après deux années pour un poste de directeur commercial d’agence d’une entreprise spécialisé dans les raccordements rapides. L’agence est à Guebwiller, le siège à Faverges en Savoie. Je prends une chambre à Guebwiller.

Malheureusement, ça se passe très mal. D’un côté, le manager qui m’a recruté est mobbé par certains directeurs régionaux, qui organisent des réunions sans l’inviter. De mon côté, je pête les plombs de temps en temps, ce qui remonte au siège. Ma période d’essai est renouvelée. Quelques jours après, c’est le putsch. Un des directeurs régionaux monte en grade. Il vient à Guebwiller et me licencie sur le champ.

Deuxième psychose… toujours autant de paranoïa, mais rétablissement un peu plus rapide.

La recherche d’emploi est plus difficile. Coup de chance, retour à un poste plus modeste, équivalent à celui d’ABB, chez Adtranz, devenu Bombardier entretemps. Je m’occupe entre autres du suivi de l’atelier des chemins de fer suisses à Yverdon.

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Au bout de trois années, la production sur le site de Zürich Oerlikon est arrêtée et transférée à Pratteln, près de Bâle. J’ai 37 ans à l’époque. Je me dis que l’industrie en Suisse part en couille. Que j’ai encore l’âge de changer de branche, de travailler dans les services, à priori moins sujets à des délocalisations.

Je tente ma chance en répondant à une offre d’emploi d’une entreprise de télécoms anglo-saxonne en tant que responsable de projets. Colt (City of London Technology) est lancée par Fidelity, un fonds de pension américain. J’achète un nouveau costume et une belle cravate pour l’entretien d’embauche. J’approfondis mes connaissances des techniques de télécoms grâce à un bouquin spécialisé.

C’est l’époque de la bulle Internet. Les entreprises de télécoms s’arrachent les clients et les collaborateurs à prix d’or. Je suis retenu! Le salaire est indécent, je me frotte les yeux… Le job n’est pas très difficile, mais stressant. Il s’agit de suivre les commandes de produits télécoms non standard et de documenter le process.

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Je découvre un nouveau sport, le tennis! Les sauts répétés au volley-ball me font mal à la colonne vertébrale. Le gros avantage du tennis, c’est qu’on peut apprendre ce sport à l’âge adulte avec un professeur. Les leçons particulières sont chères, mais avec ce nouveau job, je peux me le permettre.

Au bout de trois ans, mon chef me nomme Team Leader. Enfin un job de management! Sauf que les ennuis recommencent. Je contrôle trop mes collaborateurs. Un jour, en 2004, mon chef me convoque dans son bureau pour m’annoncer qu’un problème a été identifié et que le problème c’est moi.

Boum, troisième psychose. Très courte, mais programme complet avec paranoïa, CIA etc… Je reprends le travail sous surveillance, mais je n’y crois pas trop à conserver mes nouvelles responsabilités. Je rétrograde comme responsable de projets.

Suite à une réorganisation, je me retrouve sous un autre chef. La surcharge de travail fait qu’une trop grande partie de mon boulot consiste à consoler les clients en leur expliquant que leurs services seront livrés plus tard que prévu. C’est frustrant.

Le coup de chance arrive lorsque le team informatique au siège à Londres recherche deux volontaires pour aider à tester un nouveau logiciel de saisie de commandes, ceci pour une durée de trois mois. Le PDG de Colt Suisse soutient ma participation. Au bout de deux semaines, mon chef direct me demande de rentrer, mais je réussis à m’imposer, en évoquant l’accord pour les trois mois et le fait que je fais des heures supplémentaires à ma charge pour compenser.

La collaboration avec les Anglais et le team de développement indien d’Infosys se passent bien. Le projet continue. Les trois mois se prolongeront et deviendront plus d’une année, où je partirai à Londres deux ou trois jours par semaine.

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En Suisse, ça se passe plutôt mal. Le directeur des opérations me prend en grippe. Mon départ est souhaité.

On est en 2007. Mon fils a 18 ans. L’appartement de 3.5 pièces est devenu trop petit pour nous. Ma femme me bassine pour déménager. On recherche à Bremgarten et Zufikon, la commune avoisinante. Voyons grand, plutôt que de rester locataires, devenons propriétaires! En Suisse, il suffit d’avoir 20% d’apport pour acheter, dont la moitié peut venir de la caisse de pension. Le reste, jamais remboursé, seulement les intérêts.

En avril 2008, une opportunité de poste de travail pour le groupe se présente à moi. Mes aller-retours à Londres m’ont permis de rencontrer pas mal de gens et de me faire apprécier. Je n’hésite pas longtemps et je décroche le job. Il s’agit de représenter les unités opérationnelles de traitement de commande dans les projets informatiques du groupe. Ensuite, le profil du poste évoluera vers un travail de Business Process Manager, chargé de déterminer les responsabilités des différentes équipes impliquées dans la livraison de produits télécom. Mon plus gros projet
était d’optimiser les produits VoIP tout en introduisant de nouvelles fonctions. Ces cinq années professionnelles suivantes les meilleures de ma vie, malgré les psychoses quasi annuelles.

Au même moment, ma femme trouve un emploi comme professeur de français au collège de Zufikon. Et notre fils commence ses études d’ingénieur.

Mon meilleur souvenir reste mon voyage en Inde pour rencontrer mes collègues. C’était par hasard lors du festival des couleurs « Holi ». Ma chef était basée à New Delhi. Elle m’a proposé d’aller également faire un tour à Bangalore, où étaient basés d’autres membres de l’équipe.

Holi Party

Bien sûr, les psychoses fin 2010, fin 2011, fin 2012 et début 2014 ont été terribles. Mais je garde le souvenir d’un employeur fiable et prévenant, me permettant de revenir progressivement travailler malgré mes délires. Mon psychiatre de l’époque avait fait un excellent travail en gardant le contact avec la responsable des ressources humaines.

Fin 2013, annonce de licenciement pour cause de centralisation du team process à Londres, Barcelona et New Delhi. Déclenchement en janvier 2014 d’une psychose encore plus forte que celles des années précédentes avec hospitalisation forcée pendant deux mois.

Là, période très difficile. Pas d’allocations chômage étant donné que je suis incapable de travailler. Pas de compensation de la part de la caisse privée d’assurance maladie de mon employeur, puisque je n’ai plus d’emploi.
Pas de nouvelles de l’assurance invalidité, contactée par mon psychiatre pour obtenir une allocation d’handicapé. Au bout de quelques mois, la situation se débloque. La caisse privée de mon employeur accepte de me financer pendant un an et demi puisque je suis tombé en psychose au cours du mois de janvier, où je travaillais encore. Mais âgé
de 51 ans à l’époque, ça ne me donne pas encore de perspective de long terme. En Suisse, dans mon cas, il faut d’abord consommer ses économies, ensuite, c’est le soutien de l’aide sociale. Pas enviable… 

Comble de malheur, ma femme perd son emploi de professeur de français au même moment. C’est dû à une restructuration du système éducatif suisse. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, sa recherche d’un nouvel emploi est ardue.

Mon psychiatre (devenu de temps à autre mon partenaire de tennis) intervient auprès de l’organisation chargée des handicapés pour me trouver une place dans un bureau. Ce n’est pas un vrai travail… Il s’agit de simuler des commandes avec un système informatique. Très basique. Mais, bon, ça permet de rencontrer d’autres personnes.

En mars 2015, nouvelle psychose avec encore une fois une hospitalisation forcée de deux mois. Entretemps, j’ai dû changer de psychiatre suite au départ en préretraite de mon ami psychiatre tennismen, qui se suicidera fin avril 2015.

Difficile d’accepter de rester à la maison et de ne rien faire… En juillet 2015, je commence un emploi handicapé dans une station de vélos à Aarau. Officiellement, c’est un emploi de bureau… En pratique, je dois garer correctement des vélos, nettoyer la station, chiottes du bureau compris. Régulièrement, j’aide mes collègues coursiers en transportant des marchandises ou des fleurs.

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Ce passage à la station de vélo reste toutefois un bon souvenir. J’y ai rencontré pas mal de gens en difficulté, ça relativise ma situation. L’encadrement se souciait du bien-être des participants aux programmes de réinsertion.
En août 2016, une légère poussée d’idées maniaques me pousse à démissioner de cet emploi handicapé. 

Les psychoses de 2014 et 2015 ne me permettront pas de récupérer toutes mes facultés intellectuelles et physiques, contrairement aux précédentes. Le diagnostic de schizophrénie sera entériné par l’hôpital psychiatrique. Le bon côté des choses, c’est que l’assurance maladie décide en novembre 2016 de me prendre en charge. À l’allocation mensuelle s’ajoute la contribution trimestrielle de la caisse de retraite et d’assurance maladie de mon ex-employeur. De quoi bien vivre financièrement.

Pendant ce temps, mon épouse retrouve du travail comme professeur de français à l’école primaire de la commune voisine. Elle tombe malade du cancer du sein, mais réussit à garder son poste. Elle est remplacée pendant les périodes les plus difficiles de sa maladie. Mon fils termine finalement ses études d’ingénieur à … 27 ans! Ouf!

Je reste motivé de retrouver un vrai travail. Evidemment pas à grosses responsabilités, mais par exemple comme employé administratif de traitement de commandes. Gros coup de chance. En novembre 2016, une société familiale m’embauche, voir https://allesrogerblog.wordpress.com/a-propos/ . Mes carences intellectuelles sont détectées au bout de quelques jours… Mais le responsable du personnel s’engage pour me proposer un contrat de travail aménagé. Il partira habiter en Thailande quelques temps après.

Badaboum, nouvelle psychose en août 2017… Licenciement immédiat et brutal, sans même pouvoir dire adieu à mes collègues. Mon nouveau psychiatre venait de me débarquer pour cause de comportement déviant. Difficile à admettre, puisqu’il venait de documenter un diagnostic de crise de manie dans mon dossier. Son rôle aurait été de contacter mon employeur en lui expliquant la nature maladive de mon comportement.

Ces évènements ne m’ont finalement pas trop perturbé. Ma femme et mon fils ont fait une demande de curatelle, suite à des dépenses inconsidérées pendant cette crise, mais ils ont été déboutés.

Entretemps, j’ai même récupéré mon permis, après un total de 4 années et demi de retrait.

Le reste de mon histoire en Suisse se trouve de manière plus détaillée sur mes articles de blog, essentiellement mes engagements dans le bénévolat.

Je me sens bien ici. On lit régulièrement dans la presse que les Suisses ne font pas beaucoup d’efforts pour créer des amitiés avec les expatriés, contrairement aux apparences. Le secret est de participer à la vie associative, par exemple être membre d’un club de tennis. Les Suisses aiment avoir la paix chez eux, dans le pays et à leur maison. Parfois, je participe à des discussion politiques sur des forums Facebook, en France et en Suisse. Les commentaires en France sont parfois très durs. La Suisse est plus tolérante.

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Blog·Travail

La bourse ou la vie

Les bourses mondiales se sont affolées suite aux annonces de la propagation du Covid19. Le confinement a eu un impact désastreux sur l’économie, dont les conséquences sont encore difficiles à cerner.

Lorsque les premiers cas sont apparus en Chine, ma réaction était conforme à celle des boursiers en général. C’est à dire d’estimer qu’on n’en parlera bientôt plus et que tout repartira rapidement sur la même pente ascendante. Les boursiers sont d’un naturel optimiste, un peu comme les joueurs pathologiques.

Bull Wall Street

Les quelques gourous prédisant un krach depuis des années ont forcément raison de temps en temps, mais sur le long terme, la dynamique de la tendance est haussière.

La bourse, c’est aussi un métier. Les conseillers boursiers en imposent avec leur savoir. C’est assez facile d’impressioner avec des termes techniques, de l’analyse graphique, des histoires d’investisseurs devenus riches grâce aux bons conseils, de la stratégie et de bonnes décisions. Les lettres boursières font miroiter des performances mirobolantes à leurs lecteurs. La bourse flatte l’ego des hommes qui rêvent d’être supérieurs aux autres.

Les bénéfices financiers permettent de constituer un patrimoine pour sa retraite, de moins travailler en ayant davantage de temps pour soi, d’avoir un meilleur sentiment de sécurité par une aisance matérielle accrue.

Mes premiers pas d’investisseur ont eu lieu en 1997. C’est devenu rapidement de la spéculation pure et dure sur le future du CAC 40, en vendant essentiellement des options Put sur l’indice. Cette stratégie peut rapidement amener une faillite personnelle. On vend des options Put à une contrepartie à échéance en général d’un à trois mois. Si l’indice plonge comme dans le cas de 9/11, la valeur des Puts peut se multiplier par 100 en une journée. Vendre un lot de Put à 1’000 euros peut donc coûter 100’000 euros à rembourser.

Mon portefeuille boursier était une usine à gaz… Non seulement par la complexité et le risque induit de la pyramide d’options en jeu, mais également par le fait que j’avais acheté des actions à risque avec effet de levier. Je dormais mal, en me réveillant parfois la nuit pour suivre le cours du Nikkei, anticipant la réaction en France à venir. Lorsque les cours baissaient rapidement, je composais un numéro de renseignement de cours en temps réel depuis mon travail, risquant le licenciement… Je fumais pour évacuer le stress. Heureusement, j’avais fortement réduit mes activités avant 9/11.

La France n’aime pas les capitalistes. L’argent gagné en bourse est suspect, les dividendes sont honnis comme étant un moyen de s’enrichir sur le dos des travailleurs. Pourtant, le capitalisme est l’essence de notre bien être matériel.

Aujourd’hui, les vendeurs de rêve boursier n’ont pas disparu. La spéculation sur le Bitcoin a permis de multiplier certains engagements par 100 en quelques années.
Il existe des sites de trading automatiques au marketing bien rôdé.

Certaines actions américaines ont des performances défiant le bon sens. Tesla est devenue la société de construction automobile la plus valorisée au monde, alors qu’elle vend dix fois moins de voitures que la société à la deuxième place. Le capitalisme américain déverse des milliards dans ce genre de sociétés par le biais de fonds de pension ou d’investissements directs.

Il faut dire que les Américains sont les plus forts du monde pour appliquer efficacement les recettes du capitalisme. Non seulement au point de vue de l’ingéniérie financière, mais également pour le management des employés de leurs sociétés, la fixation des objectifs ambitieux et l’application d’un excellent marketing à l’écoute des clients.

Que le monde devienne meilleur grâce aux progrès induits par l’introduction de nouveaux produits ou technologies est un fait de plus en plus remis en cause. Les ressources ne sont pas infinies.

Notre portefeuille boursier est maintenant constitué à 100% d’actions françaises de qualité, diversifié dans plusieurs secteurs. L’objectif à long terme est devenu plutôt le rendement que la plus-value. Je pense que les années fastes sont derrière nous.

Un scénario noir pourrait être un deuxième tour des présidentielles Le Pen – Mélenchon en 2022… À suivre…

Engagement social·Travail

S’occuper avec du bénévolat

Comme je ne travaille plus, j’ai besoin de rencontrer du monde et de m’occuper avec quelque chose d’utile aux autres. Le bénévolat donne une structure à ma semaine. C’est parfois frustrant les jours où je n’ai rien à faire ou si le challenge intellectuel manque, mais c’est mieux que de rester à la maison dans ses quatre murs.

Le bénévolat en Suisse est bien organisé. Les associations peuvent utiliser la plate-forme benevol.ch pour publier leurs disponibilités. Les volontaires ont la possibilité de soumettre leurs candidatures via le portail.

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Actuellement je suis engagé dans trois jobs de volontaire:

  • Café International
  • Bewerbungs Dossier Werkstatt
  • Treuhand Dienst Pro Infirmis

Le Café International est un lieu de rencontre hebdomadaire où viennent des étrangers intéressés par des cours d’allemand gratuits. Les tables sont organisées par groupes de niveau ou par groupes culturels (les Tamouls ensemble par exemple). Il n’est pas nécessaire de s’inscrire, ni de venir régulièrement. L’affluence n’est pas terrible en ce moment, il y a presque davantage de profs que d’élèves…

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Je me rends utile en préparant les tables et les chaises avec une collègue avant l’arrivée du public. Concernant les cours, mon niveau d’allemand, quoique bon, ne me permet pas de prendre en charge des cours demandant des explications de règles de grammaire. Je me cantonne donc aux débutants. La co-chef du Café International me chapeaute en me préparant les documents de cours. Ces documents sont certes nombreux, mais je préfèrerais avoir un livre avec une structure et une progression.

La Bewerbungs Dossier Werkstatt est un atelier de soutien pour les candidatures, lettres de motivation et curriculum vitae. En tant que bénévole je me concentre sur des tâches simples comme la modification de documents existants. Les professionnels de la BDW prennent en charge la création de lettres et de CVs à partir de rien.

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L’atelier est ouvert tous les jours, mais les bénévoles viennent pour une ou deux demi-journées par semaine. J’ai choisi le mercredi matin et le vendredi matin, étant donné que ma femme travaille comme prof ces jours-là.

Je ne peux pas dire que je sois surmené… ni par la charge de travail ni par sa complexité. En moyenne deux personnes me sont assignées par demi-journée. Souvent, je dois simplement changer l’adresse d’une candidature en récupérant une lettre existante.
Mais je peux surfer sur le net pour m’occuper.

Le Treuhand Dienst Pro Infirmis est un nouveau challenge.

L’organisation Pro Infirmis accompagne les personnes ayant un handicap physique ou psychique. Elle propose des services, entre autres la gestion de l’administration (paiements, budget, déclaration d’impôts, …).

Dans le canton de Zurich, Pro Infirmis fait appel à des bénévoles pour cette gestion, encadrés par des conseillères. Les services sociaux paient la bagatelle de CHF 290.- par mois pour ce service, dont environ CHF 50.- à la charge du client.

Je viens de commencer par la déclaration d’impôt de ma « cliente ».

 

 

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Gateway vers les Aliens

Voici quelques vidéos faites maison avec un mobile LG5, tournées dans différentes conditions. La petite planète mouvante à côté du soleil et les lumières rouges ne peuvent pas s’expliquer par des réflexions de lumière venant du mobile.

L’existence de vie alienne est indéniable. Votre serviteur explique dans ce blog comment il communique avec eux, ce qu’ils attendent de nous et comment les personnes mises dans le secret l’ont pris.

Commençons par le commencement, la prise de contact le 12 novembre 2012.

Les Aliens savent peut-être que lorsque j’étais enfant, je passais mon temps sur les anciennes toilettes de mon domicile à Illkirch, Alsace, France à rêver aux possibles formes créées par la peinture qui s’écaillait. C’est donc dans les toilettes de mon ancien employeur, Colt Technology Services que s’établit le contact.

En fait, j’étais en pleine psychose. Quelque chose m’a fait filmer la lumière située au plafond des toilettes avec un appareil photo Canon. En jouant avec la lumière, je remarque qu’elle se déplace davantage que la physique ne le permettrait.

Ensuite, le 14 novembre 2012, les Aliens (ou le Créateur) me demandent de filmer le soleil avec mon mobile HTC de l’époque. Je remarque une petite planète bleuâtre à gauche du soleil. Cela ne peut pas être Venus.

Les Aliens utilisent essentiellement les ondes theta et gamma pour me transmettre leurs messages:

https://etudes.univ-rennes1.fr/master-biogest/themes/Synthese_bibliographique/Sujets+2014-2015/S_Decottignies-ondes_cerebrales

Ce que les Aliens attendent de nous:

  • controlled downsizing
  • privatisation des services secrets

Le controlled downsizing signifie que tous les pays riches doivent se mettre d’accord pour mettre en place une croissance négative de 2 points, soit -2% par année. C’est la condition inéluctable pour résoudre les problèmes de la Terre. La Suisse est un modèle pour tout, l’éducation, la politique, la protection de la nature, etc… mais le monde ne peut pas vivre comme en Suisse, sinon il faudrait trois planètes.

Donald Trump est le candidat idéal pour mettre en place cet objectif. Il veut gérer son pays et donc indirectement le monde comme une entreprise. Le seul point à accepter, ce sont les objectifs, manifestement différents de ce qu’ils sont maintenant.

La privatisation des services secrets semble à priori saugrenue, mais c’est la condition pour davantage de transparence. Là aussi, l’Oncle Sam souhaite l’hégémonie et joue un jeu dangereux, mais alors très très dangereux pour nos descendants. La CIA veut déclencher la troisième guerre mondiale pour assouvir son pouvoir.

Les services secrets seront gérés comme une entreprise. Beaucoup de leurs membres sont déjà actifs à la fois comme simple employés mais aussi comme espions. Il faudra utiliser le continuous improvement pour améliorer les process et rendre le job plus intéressant avec moins de temps passé à attendre et ne rien faire.

Bien entendu, les Aliens attendent aussi de nous de faire encore davantage pour la protection des animaux, de réduire notre consommation d’animaux, de mieux protéger les faibles et les chômeurs, mais ça, ce sera une conséquence de l’application du « controlled downsizing ».

La presse suisse se demandent actuellement comment communiquer l’arrivée des Aliens au grand public. Des articles ont été publiés dans la Suddeutsche Zeitung ainsi que dans 20 Minuten.

https://mobile2.12app.ch/articles/27843136

Eh bien, c’est simple, il suffit de rendre mes vidéos publiques, sans faire dans le spectaculaire. La plupart des gens à qui j’ai montré mes vidéos ont réagi de manière sceptique, mais la moitié environ accepte l’idée qu’il s’agit bel et bien de vie extraterrestre. L’autre moitié pense qu’il s’agit de réflexions de lumière.

Au bout d’une minute, le fait est acquis et les personnes retournent à leur occupation.

Le problème se situe surtout au niveau de la remise en question du rôle des politiques, comme le suggère cet excellent article, traduisible en français grâce à Google et aux nombreuses personnes qui aident à améliorer la traduction de mon blog dans toutes les langues!

Merci beaucoup à tous ceux qui aident! Et merci d’avoir lû jusqu’ici!

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Club B & Club S

J’ai lu voici quelques années un excellent bouquin sur le partage de l’Univers entre deux mages.

L’un possède le Club B sur la Terre, c’est à dire la loyauté, l’ordre, la propreté, etc… L’autre manage le Club S, soit la luxure, le jeu, l’alcool, la droque, la maladie,  etc… L’univers est donc un jeu. Nous faisons partie de la matrice en étant leurs jouets.

Dans le livre, ils envoyent chacun un émissaire sur la Terre pour un duel. Si je me rappelle, les deux émissaires tombent amoureux l’un de l’autre. À la fin, tout le monde se retrouve autour d’une table dans le bureau du propriétaire du Club B.

Mais voilà, la réalité dépasse la fiction, comme on dit. L’évolution des espèces s’emballe sur la Terre.À mon avis, Club S fait attraper une psychose à un chimpanzé pour le faire évoluer, juste pour rire bien entendu. Mais l’animal développe des capacités intellectuelles insoupçonnées. L’évolution s’emballe. Le singe devient homme et colonise la terre à vitesse Grand V. Club B invente donc la religion pour essayer de dompter l’homme, ainsi que d’introduire les sciences (mathématiques, physique, etc..) pour guider l’homme vers le bon chemin. Club S introduit le sexe « permanent » (par rapport aux animaux, pour qui c’est sporadique), le jeu l’art et la musique pour occuper l’homme de façon intelligente.

C’est là que la schizophrénie du singe devient incontrolable. La pyramide des races avec l’homme comme super-prédateur devient davantage pointue. L’homme forge petit à petit une hiérarchie avec des top managers au sommet gagnant des dizaines de millions. Le même système extrêmement pyramidal existe dans le tennis ou le foot. Les problèmes commencent à s’intensifier lorsque le Club B récupère des méthodes du Club S et vice-versa. L’ordre est perturbé.

L’homme s’organise au point qu’un leader du Club B (oui d’abord B on me dicte, et pas S) émerge, regroupant tous les vices de la vertu. C’est Osama Bin Laden. Il est sans doute mort maintenant, mais il a dû organiser sa descendance pour le remplacer.

Dans l’autre camp, un autre leader émerge, récupérant la religion sous forme de Scientologie, ainsi que les sciences occultes pour arriver à ses fins.

Les propriétaires du Club B et du Club S organisent une réunion de crise et décident d’introduire la technologie sur la Terre pour éclairer l’homme en guise de nouvelle religion. C’est Adam Smith puis Joseph Smith (entre autres) qui sont chargés du boulot. La gestion des process doit remplacer la religion, dont la dérive inquiète fortement.

Pas de chance, les choses s’emballent encore davantage. Steve Jobs, un leader psychotique, invente l’iPhone, au système propriétaire, c’est à dire non Open Source et non partageable avec d’autres. Un ingénieur est normalement quelqu’un de généreux, prêt à partager son savoir avec d’autres, comme le font les fondateurs de Google. La durée de vie de la batterie est réduite à un jour… soit-disant pour des raisons de place… L

La vraie raison est une autre… l’iPhone utilisé comme outil de dictature avec plus de 50% de parts de marché dans certains pays peut devenir une fantastique machine à exclusion. Pas de mobile, pas d’accès.

La Terre est prête pour une dictature féroce, encore pire que ce qui a existé avec la Roumanie ou la Corée du Nord. Les robots deviennent les policiers du leader psychotique. Bientôt, ils partent dans l’Univers faire leur mission d’asservissement.

Club B et Club S paniquent… la situation semble perdue… leur beau jouet en train de devenir cassé… L’ennui est la plus terrible des sanctions, pire que la souffrance. La partie semble déjà perdue… Ils décident donc de former un individu regroupant les qualités des deux clubs et de lui faire suivre un entraînement digne des forces spéciales israeliennes.

En fait, comme aux échecs, ils ont anticipé cela depuis belle lurette. C’est pourquoi ils ont fait la Suisse, état politiquement neutre. L’individu en question ne naît pas de l’opération du Saint-Esprit mais de père inconnu, à priori avec du sang juif (voir unendliches Judentum sur Google). Il étudie dans une grande école d’ingénieurs française, où on apprend entre autres choses à être un haut fonctionnaire de la République, soit un gérant du territoire et des personnes. On le marie à une enseignante, douée pour responsabiliser les enfants. Club B et Club S sont d’accord, il faut « casser » cette personne pour lui faire comprendre le monde de ceux qui sont défavorisés.

L’individu (der Explorand, en jargon psychiatrique Suisse, ce qui peut faire penser à un explorateur) est donc périodiquement envoyé en clinique psychiatrique dû à une psychose cyclique. Il découvre le tennis pour stabiliser sa personnalité.

L’Explorand croit communiquer avec les Aliens le 14 november 2012, en filmant un vaisseau spatial (la planète bleue près du soleil) avec son mobile HTC. On croirait apercevoir l’aigle de l’US Air Force sous forme de nuage.

US Air Force in Action v2
Hello to the Aliens

La même chose en vidéo:

Et une vidéo d’exorcisme en prime pour ceux qui ont eu la patience de lire ce blog jusqu’à la fin. J’en ai encore une avec trois planètes (boules en marbre pour le Club S, le Club B, et une balle de tennis) .

L’Explorand est formé au xleadership lors de séminaires organisés par son entreprise, Colt Technology Service, une grosse boîte anglo–indienne-américaine de Télécom/IT. Il apprend les bases des méthodes process et s’intéresse plus particulièrement au Social BPM (Social Business Process Management) dont l’essence est d’éduquer les utilisateurs aux principes de construction informatique.

L’Explorand est fiché par la Scientologie dès son plus jeune âge, lors d’un voyage en Irlande en 1984, alors que les fichiers informatiques n’existaient pas encore. Il est repère comme une menace potentielle en raison de sa fermeté de principe. La Scientologie ne le lâche plus. D’ordinaire, il mêne une vie normale, avec femme, enfant, voiture, job, appartement, sport (volleyball) et tout ce qu’il faut pour être heureux. La Suisse lui convient bien pour vivre et travailler.

Lors des psychoses, la Scientologie tente de l’impressionner. L’Explorand commence à penser qu’il est l’arbitre entre la CIA et la Scientologie. Il est interné à plusieurs reprises contre son gré, parfois il passe deux mois d’affilée à l’hôpital psychiatrique.

Mais sur la Terre les choses se corsent… Donald Trump et Kim Jong-un commencent la troisième guerre mondiale. Pourtant, Kim Jong-un a reçu une éducation en Suisse dans un collège avec des élèves normaux. Cela montre la puissance de la tyrannie.

Les gestionnaires du Club B et du Club S décident d’abbatre toutes leurs cartes et d’arrêter de jouer… Club B entre en contact direct avec Bip (le nom de l’Explorand à l’école d’ingénieurs) et lui confesse son histoire, en lui confirmant le secret de l’Univers. On lui demande d’être efficace et rapide, la destruction et le chaos menacent l’Univers.

L’Explorand change. Au lieu de considérer la Scientologie comme un fléau et d’être aggressif envers toute intrusion, il commence à considérer ça comme un jeu. Il tend la main à la Scientologie en leur proposant de suivre des cours de xleadership. Il tend la main à la Mafia et leur expliquant que la prison est certes à court terme la seule solution légale, mais que c’est temporaire.

L’Explorand a vécu les affres des symptômes négatifs de la schizophrénie, le temps qui ne tourne pas, la nébulisation par les médicaments fortement dosés, le risque d’exclusion sociale par la stigmatisation mais aussi tout simplement la perte d’intérêt.

Voilà voilà, j’espère que cet article vous aura plu. La suite de l’histoire sur ce blog!

Travail

Linkedin et XING

Linkedin et XING sont des réseaux sociaux réservés aux contacts professionels.

Linkedin.jpg

XING.jpg

Linkedin est anglophone, XING est germanophone. J’ai actuellement 377 contacts Linkedin et 78 contacts XING. Ma résidence est en Suisse alémanique, mais j’ai travaillé 14 ans dans une entreprise télécom/IT anglo-américaine, Colt Technology Services, ce qui explique pourquoi j’ai davantage de contacts Linkedin.

Lors de la phase difficile de ma schizophrénie (le diagnostic précis est psychose cyclique) durant les trois dernières années, j’ai complètement ignoré ces réseaux sociaux, ça me faisait trop mal au coeur.

Comme l’écrit XING en français, les plus belles réussites sont celles que l’on partage. C’est absolument vrai, mais quand on n’a que la détresse à partager, on fait quoi…? C’est comme aller en discothèque avec une grosse dépression…

J’ai recommencé à travailler chez Ferrum en décembre 2016, mais j’ai attendu avril 2017 pour mettre à jour mon poste dans ces réseaux sociaux. L’initiative est venue d’un collègue de travail de Ferrum qui m’a connecté à son réseau. À l’époque j’avais encore énormément de mal à faire mon travail, mais j’émergeais doucement.

Aussitôt mon profil mis à jour, les messages de félicitations ont commencé à affluer, une dizaine pour Linkedin, donc un de mes anciens chefs, ravi de constater ma reprise de travail.

Durant les trois dernières semaines j’ai eu une poussée d’énergie (Energieschub) qui m’a transformé intérieurement en la personne que j’étais avant le déclenchement des dernières crises de février 2014 et mars 2015. Un vrai miracle…

Comme c’était le cas lorsque je travaillais pour Colt dans un état légèrement maniaque-psychotique, j’ai contacté un directeur de Ferrum. J’ai lui ai proposé de mettre en place un outil de gestion de process assisté par e-mail ainsi que de prendre en charge le suivi en direct des clients français. Le directeur n’a pas donné suite à mon message envoyé par Linkedin. Il a convoqué mon responsable hiérarchique et lui a demandé de me recadrer, c’est à dire de faire mes propositions en respectant la voie hiérarchique. Pas de souci! Ils vont devoir apprendre à me connaître chez Ferrum… on me jette par la fenêtre, je reviens par la porte…!

Mais voilà, Linkedin permet de faire encore d’autres choses que de se concentrer sur sa carrière. Par exemple afficher son engagement social, ou bien faire la promotion de son blog. Je viens de rajouter la chose suivante:

Personal support

Company Name : Atoute Forum

Cause : Disaster and Humanitarian Relief

Atoute is an Internet based Forum set up by a French physician for french speaking people with schizophrenia disease. As I have myself experienced the ugly so-called negative symptoms of schizophrenia I want to give psychological support to others affected by this illness. To post one’s distress on a public forum takes some courage, even with a pseudo. I am in regular contact with one guy via Facebook messenger, with another via phone and with a girl by Skype. All have extended downtimes. Schizophrenia is like a prison, especially with high dosed drugs.

Les employeurs ont compris l’intérêt de l’engagement social de leurs employés. Ce n’est pas un alibi pour avoir bonne conscience, comme je le pensais initialement. Mais c’est bel et bien un outil de développement personnel. Surtout dans une entreprise high-speed, le fait de s’occuper des défavorisés augmente l’empathie, cruellement manquante dans un monde où presque tout tourne autour du fric. Chez Colt, on avait droit à deux jours de congés par an pour l’engagement social.

 

https://platform.linkedin.com/badges/js/profile.js

Travail

Bleu Ferrum

Ferrum est mon employeur très social, puisqu’il m’a proposé un contrat à 30% de rémunération. Les employés ont reçu un sac et une veste aux couleurs de Ferrum à l’occasion de l’anniversaire des 100 ans de Ferrum.

Actuellement le temps est un peu pluvieux et plutôt froid pour la saison. La veste Ferrum est idéale dans ce cas. D’ailleurs pas mal d’employés la portent.

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La couleur bleue est exactement la couleur officielle de Ferrum.

C’est vraiment agréable de faire partie d’un team et d’être occupé durant la journée.