Ma femme travaille à temps partiel comme professeur de français à l’école primaire du village voisin. Pour elle, les vacances sont de vraies vacances, source de régénération, de compensation des efforts fournis au travail et de découverte du patrimoine culturel.
Pour moi, les vacances sont plutôt une source de stress avant le grand départ. Je me sens déraciné dans mes habitudes, inquiet du chamboulement, incapable de me réjouir à l’idée de partir. Pourtant, quand je travaillais, les vacances me faisaient rêver plusieurs mois à l’avance.
Cette année ma femme a proposé de passer quelques jours des vacances de Pâques à Beaune, située à 3 heures et demie de chez nous. Comme je n’ai pas encore récupéré le permis de conduire et que ma femme n’aime pas conduire trop longtemps, il faut restreindre notre rayon d’action.
Première étape, les Hospices de Beaune.
Il pleut un peu mais la majeure partie de la visite se fait à l’intérieur.
Ensuite, nous prenons possession de notre appartement idéalement situé au centre-ville. Accueil très sympathique par le propriétaire, un ingénieur à la retraite.
Notre hôte nous a donné quelques conseils de restaurants et de promenade. Le lendemain matin, sortie à pied à l’étang de la Bouzaize. Beaucoup de vent ce jour-là, le parc était fermé, mais c’était magique de voir le sol jonché de pétales.
L’après-midi était réservé pour une sortie en 4×4 dans le vignoble. Voici une photo de notre guide, qui nous a expliqué les spécificités du vignoble bourguignon.
Visite de cave
Le lendemain, sortie à Dijon. Pratique de prendre le train direct depuis Beaune. Puis retour à Beaune, où se trouve une peinture rappelant la Grande Vadrouille, filmée non loin de là à Meursault.
Finalement le parc de la Bouzaize a été ouvert et nous avons pu rattraper notre promenade. Nous terminons notre séjour par la visite du marché, puis un restaurant japonais et nous rentrons à Zufikon sous une légère pluie.