L’excursion annuelle avec la chorale génère quelques peurs, un peu comme avant le départ en vacances, voir Je n’aime pas aller en vacances
Essentiellement :
Le bus
Avec qui vais je m’asseoir dans le bus, vais-je me retrouver tout seul à me morfondre que personne ne veut de moi, ou coincé à essayer de discuter avec une personne que je connais peu?
Vais-je avoir de la place pour mes jambes? Je mesure près de deux mètres.
Les discussions
Vais-je déserrer les dents de la journée?
Partir tôt
Les Suisses aiment partir très tôt le matin…
Manger sans gluten
Eh oui, j’ai une maladie coeliaque en plus de la schizophrénie. En temps normal ça ne me pose presque aucun problème. Mais il faut respecter le régime sans gluten lors de l’excursion.
En résumé, cette excursion s’est très bien passée. Parfaitement organisée. Nous sommes partis vers 7h30 de Rudolfstetten avec un bus spacieux de 36 places. André s’est assis à côté de moi à l’aller. Il prend régulièrement le train avec moi pour aller aux répétitions et connait mes problèmes de santé. Devant nous, Kurt et Norbert, tous deux ténors comme moi. Kurt est mon voisin aux répétitions et me connaît bien.
Première étape : café en route dans un restaurant. Pas de croissants sans gluten, mais j’ai mangé un petit paquet de chips pour compenser.
Deuxième étape : visite de la société A. Vogel à Roggwil, un fabricant de produits de santé à base de plantes, société indépendante de la Big Pharma selon les désirs du fondateur, mort de vieillesse à 94 ans. La production n’était pas active le samedi, mais la présentation par une médecin naturopathe était excellente. Et voici votre serviteur au milieu des plantes composant le produit phare, l’Echinaforce, contre les refroidissements.
Pendant ce temps, un autre groupe a visité la société Möhl, fabricant de jus de pomme et de cidre.
Puis nous sommes allés en bus à Arbon pour le repas de midi. Les choristes sont pour la plupart plus vieux que moi, certains pourraient être mes parents, alors que j’ai moi-même 56 ans! L’avantage est qu’ils comprennent mes problèmes de maladie coeliaque et les prennent avec bienveillance.
Après le repas, visite à pied d’Arbon en petits groupes, sympa.
Ensuite, départ en bus pour la ville d’Appenzell sur le chemin du retour. André est parti s’asseoir à côté de son épouse, mais Kurt s’est assis à côté de moi. Quand on voit les gens seulement une journée, le problème de la conversation est moindre.
Visite d’Appenzell. Bon marketing, pas mal d’asiatiques là-bas.
Puis retour à Rudolfstetten en compagnie de Kurt. Je prends goût au voyage en car, le paysage et les sorties d’autoroute défilent et me rappellent de bons souvenirs.
La Marianne est la maison de vacances de la grande famille de mon ami Alain, située à Casalzuigno en Italie du Nord, à 20 kilomètres à l’intérieur des terres par rapport au Lac Majeur. Voici la maison ainsi que la splendide vue sur les montagnes.
Elle se situe sur trois étages. Normalement, chaque étage est occupé par une famille. Alain a une soeur et un frère. Le beau-frère est médecin généraliste. Le frère a bien réussi dans le BTP mais vit seul, son ex-femme ayant eu des psychoses. Cette année, il a décidé de louer une villa avec vue sur le lac pour inviter ses nombreux amis. C’était donc plus tranquille, je prèfère comme ça.
Chez mon ami Alain, je me sens comme en famille. On se fréquente depuis 30 ans comme amis de l’école d’ingénieurs, mais on s’est connus la première fois à l’école maternelle d’Illkirch en Alsace. Alain est cultivé, prévenant, pas compliqué pour les repas et plein d’attention pour mon régime sans gluten. Sa nouvelle compagne est une végétarienne fanatique. On a eu droit aux discussions sur les abattoirs et les animaux maltraités le matin au petit déjeuner…
C’est Alain qui fait le programme et ça nous convient bien. Visite du marché de Luino avec nos femmes le lundi. Rien de très intéressant, mais ça fait une sortie en terminant avec un apéro au bord du lac.
Prochaine journée sortie à Laveno, située au bord du lac, où on trouve les fameuses glaces italiennes.
Le matin nous faisons habituellement une promenade vers le village voisin avec ma femme, où nous buvons un latte macchiato dans un bar. L’après-midi un apérol spritz.
Pour la baignade au Lac Majeur, nous partons en fin d’après-midi, vers 16h. Etonnant de constater qu’il y a relativement peu de monde au lac en fait. Personne à 10h du matin.
Habituellement, nous mangeons au restaurant tous ensemble, avec la famille de la soeur d’Alain. Cette fois-ci dans un restaurant au bord du lac avec pizzas sans gluten.
Un soir nous sommes allés à Laveno pour un concert de la musique municipale.
Ensuite, Alain a proposé une sortie au Lac de Côme pour visiter la villa Balbianello à Lenno assortie d’un bon pique-nique.
Cette belle semaine se termine par une baignade au Lac Majeur le matin du retour et des achats au supermarché italien pour ramener des souvenirs. À noter que j’ai pû conduire cette année, puisque les autorités m’ont permis de récupérer mon permis après un examen médical convaincant.
J’apprécie plus particulièrement dans ces vacances le fait que je m’adapte au rythme de vie des autres, avec un programme intéressant mais pas surchargé.
Ma femme travaille à temps partiel comme professeur de français à l’école primaire du village voisin. Pour elle, les vacances sont de vraies vacances, source de régénération, de compensation des efforts fournis au travail et de découverte du patrimoine culturel.
Pour moi, les vacances sont plutôt une source de stress avant le grand départ. Je me sens déraciné dans mes habitudes, inquiet du chamboulement, incapable de me réjouir à l’idée de partir. Pourtant, quand je travaillais, les vacances me faisaient rêver plusieurs mois à l’avance.
Cette année ma femme a proposé de passer quelques jours des vacances de Pâques à Beaune, située à 3 heures et demie de chez nous. Comme je n’ai pas encore récupéré le permis de conduire et que ma femme n’aime pas conduire trop longtemps, il faut restreindre notre rayon d’action.
Première étape, les Hospices de Beaune.
Il pleut un peu mais la majeure partie de la visite se fait à l’intérieur.
Ensuite, nous prenons possession de notre appartement idéalement situé au centre-ville. Accueil très sympathique par le propriétaire, un ingénieur à la retraite.
Notre hôte nous a donné quelques conseils de restaurants et de promenade. Le lendemain matin, sortie à pied à l’étang de la Bouzaize. Beaucoup de vent ce jour-là, le parc était fermé, mais c’était magique de voir le sol jonché de pétales.
L’après-midi était réservé pour une sortie en 4×4 dans le vignoble. Voici une photo de notre guide, qui nous a expliqué les spécificités du vignoble bourguignon.
Visite de cave
Le lendemain, sortie à Dijon. Pratique de prendre le train direct depuis Beaune. Puis retour à Beaune, où se trouve une peinture rappelant la Grande Vadrouille, filmée non loin de là à Meursault.
Finalement le parc de la Bouzaize a été ouvert et nous avons pu rattraper notre promenade. Nous terminons notre séjour par la visite du marché, puis un restaurant japonais et nous rentrons à Zufikon sous une légère pluie.
L’année dernière nous étions à Nice en vacances. Cette année (juillet 2018) nous avons organisé des vacances similaires à Ajaccio. Le concept de vacances en centre ville et à la plage nous convient bien en ce moment. J’ai peur de m’ennuier en cas de vacances à la mer.
Comme je n’ai plus mon permis depuis ma crise psychotique d’août de l’année dernière et que ma femme ne peut pas conduire de longs trajets, nous avons pris un vol Easyjet de Bâle vers Ajaccio.
Les voyages en avion me stressent un peu. J’ai peur de faire une erreur d’appréciation et de rater l’avion. Nous sommes partis assez tôt pour éviter tout problème. Moyennant un petit supplément nous avons pris des sièges avec davantage de place pour les jambes.
Après un vol sans histoire nous avons pris un taxi vers l’appartement situé dans la vieille ville. Le chauffeur était très loquace, il pourrait être guide touristique.
Une fois arrivés à l’appartement, il a fallu monter les valises dans un escalier raide et étroit. Pour déjeuner, nous sommes allés à un restaurant situé au pied de l’appartement où nous avons mangé des sardines grillées.
Vers 16h nous sommes allés à la plage du centre-ville, située à quelques minutes de l’appartement. Etonnamment peu de monde en général, mis à part les jours oû les bateaux de croisière déversent leurs touristes, reconnaissables à leurs serviettes identiques.
Les autres jours, nous avons pris le bus pour aller aux plages situées plus loin.
Le soir, nous nous sommes promenés le long de la jetée et nous avons vu qu’il y avait un tournoi de foot-volley. Ce sport d’origine brésilienne se joue sur un terrain de beach-volley en deux contre deux. Seul le contact avec les bras est interdit. L’engagement se fait au pied, sur une petite butte de sable. La réception de la balle se fait sur la poitrine, suivie d’une passe de la tête de l’autre joueur et l’attaque se fait de la tête, voire en ciseau avec les pieds pour les plus forts. En fait, il s’agissait d’une étape du circuit de championnat du monde. Les matchs se sont étalés sur plusieurs jours, la finale a eu lieu un dimanche, opposant deux équipes brésiliennes.
Les soirs suivants nous sommes allés à des concerts de musique corse. J’adore ce style de musique chevrotante.
Enfin, nous sommes allés au marché presque tous les jours.
Partir faire du ski en plein hiver représente un véritable effort. Se lever tôt, partir dans le froid, prendre le train, monter sur les pistes, prendre le risque de se blesser en tombant. Mais le soir au retour, je suis content de l’avoir fait.
Ma journée commence à 6 heures et demi. Pas besoin de réveil avec Abilify… Je sors de la maison à 7 heures et quart les mains libres, étant donné que j’ai décidé de louer le matériel de ski à Engelberg. Comme je n’ai pas le droit de conduire actuellement suite à une crise psychotique en août 2017, je suis dépendant du train. Deux heures et demie pour le trajet aller avec trois changements, idem au retour.
C’est trop chiant de trimballer mon propre équipement. En plus, je préfère louer des skis de 1m70 de long au lieu des skis dans ma cave qui font 1m95. Maintenant on skie avec des skis plus courts qu’autrefois, ça permet de mieux tourner. Le ski plus court accélère moins après le virage, ce qui m’arrange vu mon niveau moyen-moyen.
La première étape de mon périple est la gare de Lucerne. Etant donné que j’ai 45 minutes de battement entre les trains ça me laisse le temps de passer au Tibits, un self-service végétarien où je consomme quelques champignons, de l’oeuf brouillé accompagnés d’un petit pain sans gluten et d’un latte macchiato avec vue sur les voies.
Ensuite, en voiture (de train) pour Engelberg! Train plutôt touristique.
Arrivé à Engelberg, je me rends à pied à la station de location de skis. Habituellement peu d’attente et bien servi par le personnel sympa. Skis d’1m70, chaussures 31.0 (350 mm), bâtons d’1m30. Pas besoin de m’encombrer à trouver un casier pour mes chaussures que je laisse là-bas.
Pas besoin d’acheter la carte journalière de ski à la station, ça a été fait le soir avant depuis mon ordinateur. Chargé sur mon Swiss Pass, cette carte magique… C’est l’abonnement général de train à tarif réduit pour les handicapés et cette carte magnétique peut également être utilisé comme forfait de ski.
Le voyage aller est stressant, dans le sens où j’ai l’impression d’aller à l’abattoir…
Je m’explique… Je ne suis pas doué en sport étant donné que lorsque j’étais jeune, je ne pouvais pas en faire à cause d’une anémie en fer et en protéines, sans doute dues à la maladie coeliaque pas encore détectée. Les séjours en clinique psychiatrique de 2014 et 2015 ont réduit mes capacités de coordination. Faire du ski est donc un exercice à risque, puisque je skie plutôt mal, bien que j’en fasse depuis plus de 30 ans. J’ai peur de me blesser et de devoir arrêter de m’entraîner au tennis pour quelques mois…
La location du matériel se fait rapidement et je me retrouve bientôt dans la cabine.
Aujourd’hui j’ai décidé de prendre un cours de ski avec un moniteur. Rendez-vous à 13h10 au Jochpass. Repas à 11h20, rösti au saumon et sauce au raifort, comme d’habitude.
Petit échauffement sur les pistes en attendant le moniteur. Dur dur aujourd’hui, pas vraiment mon jour. Peur de tomber, le ski qui broute après le virage dans les pentes plus raides. Stress pour prendre le télésiège.
Petite pause café au restaurant, café avec alcool et crème fouettée.
Un peu de peine à retrouver mes skis au milieu de l’amoncellement et c’est parti pour rencontrer le moniteur, reconnaissable à son pantalon noir et sa veste orange. Il me guide doucement pour améliorer mes sensations sans me faire faire des exercices casse-cou du style skier sur une jambe. Très bien. Il m’explique comment glisser avec les skis à plat, en utilisant le poids du corps pour tourner en gardant le contact du tibia avec les chaussures. La piste rouge me semble soudain bleue. L’heure est vite passée. C’est le moment de mettre ça en pratique pendant une heure, puis de redescendre dans la vallée.
Voici la vue au Jochstock:
Voici la vue une fois arrivé en bas:
Et la gare de Lucerne avec de la décoration pour le carnaval:
Pour changer voici une petite recette de cuisine exotique.
Pourquoi à la mode taïwanaise? Parce que mon mobile HTC vient de là-bas… Mais également parce que la cuisine de ce fabuleux pays signifie de cuisiner au bouillon (idéalement dans son propre jus) la CIA en en faisant de petites bouchées.
Voici une photo des principaux ingrédients :
Il vous faut :
deux téléphones mobiles
deux ou trois cartes SIM de différents providers suisses
une aiguille
un ordinateur silencieux
un passeport
des médicaments antipsychotiques
de l’aide parapsychiatrique
une souris
L’utilité d’avoir deux téléphones mobiles est de pouvoir faire des vidéos ou des enregistrements avec le deuxième pendant que le premier tourne. Par exemple une vidéo du Helpdesk de Sunrise montrant à quel point va la manipulation de la CIA avec le soutien actif des services secrets suisses.
Sunrise a spécialement pour moi retiré l’option de soutien technique n°4 du dernier menu, ce qui me laisse seulement les options de blocage de numéro, de demande de code PUK et d’activation de carte SIM.
Ce qui est amusant, c’est de voir qu’au lieu de Sunrise c’est Swisscom qui s’affice. Ceci est bien entendu dû à l’insertion d’une SIM card de Swisscom…
Les Créateurs de l’Univers m’ont bien expliqué ce que je dois faire, et j’ai bien retenu la leçon. Pour chaque erreur de ma part, la CIA et les services secrets suisses se découvrent un peu plus… et ils s’enfoncent encore et encore dans les sables mouvants…
Certains d’entre vous se demandent peut-être pourquoi je ne connais pas la peur face au syndicat mondial du crime… (eh oui, 9/11 est un crime commis par la CIA). Les deux Créateurs de l’Univers me protègent. Ils sont en mesure de déclencher de graves maladies (double tumeurs, etc…), certaines sont vraiment pénibles. Olé, olé, olé olé!
Le fait d’avoir plusieurs cartes SIM permet de rendre fous les hackers de la CIA lorsque on les permute d’un appareil à un autre. La précieuse aiguille sert précisément à ça.
L’ordinateur silencieux permet de faire des « poum-poum » ou des « radada », c’est à dire des coups de fusils (ou de canon…) dans le mur (le firewall) de la CIA. Il est également précieux pour faire des captures d’écran (en format .bmp) des sites web trafiqués, en guise de preuves irréfutables et de moyens de pression de ma part.
Le passeport sert à acheter les SIM cards chez Salt et Swisscom (avec l’autorisation de séjour en plus pour les étrangers). Il est utile pour passer la frontière afin de se rendre compte du hacking par d’autres partenaires du vaste et funeste programme de la CIA, soit SFR par example…
Les médicaments anti-psychotiques me permettent de tenir le coup face à la pression psychologique des menaces de la CIA et de leurs acolytes. En fait, la CIA veut provoquer chez moi une crise psychotique afin de me faire interner à l’hôpital psychiatrique de Königsfelden à Windisch/Brugg.
Exemple : ils ont semé ou fait semer des noisettes dans mon gazon. Nous avons certes un noisetier, mais il est sauvage et gènère très peu de noisettes. S’il en tombe dans le gazon, c’est avec la calotte, pas les noisettes ramassées comme celles-ci. En plus, ce n’est pas encore la saison…
L’aide parapsychiatrique me sert à communiquer par télépathie avec mon camp, mais aussi avec les Aliens. Je me tais sur les détails, étant donné que tous ces outils de communication ou de manipulation sont de vraies armes, donc classées « secret défense*.
La souris n’a l’air de rien, mais pas de bras, pas de chocolat.. La CIA est actuellement encore en mesure de me couper le son au travai chez Ferrum ou de m’agacer la coupure de mon réseau téléphonique. Pas grave, pendant ce temps je découvre de faire quelque chose d’encore plus intéressant et d’ennuyant pour eux.
Leur plan est de contrôler la planète et ensuite l’Univers avec des robots. Ils prévoient de rajouter un peu de substances psychotiques aux aliments de base (blé, sucre, …) pour mieux manipuler la population. La CIA a mis en place une sorte de Darknet mais qui ressemble comme deux gouttes d’eau au vrai Internet.
Levé vers 6h je commence par classer mes photos. La magie s’opère sur mon mobile HTC, puisque je peux télécharger un fond d’écran magnifique avec des dessins d’animaux. Le top c’est un symbole de coeur qui permet d’accéder à l’appli SBB/CFF, qui se fond dans l’écran!
Ensuite, vers 9h je me mets en route pour Lenzburg, où je peux récupérer ma belle housse d’ordinateur à la RBL (RegionalBus Lenzburg). Il faut dire que la Suisse a autant d’entreprises de transport indépendantes que la France de fromages, soit entre 200 et 300, mais tout ce beau monde travaille parfaitement ensemble, c’est transparent pour l’utilisateur.
En arrivant à Lenzburg je m’oriente instinctivement vers une rue où se trouvent deux magasins très intéressants pour moi, une société de docteurs de mobiles et une entreprise d’appareils auditifs. Cela tombe bien, j’ai des questions concernant la visibilité des applis sur mon mobile ainsi que des doutes quand à mes canaux auriculaires, normalement à nettoyer tous les ans par un spécialiste HNO (nez-gorge-oreilles).
La docteresse en mobiles m’explique que je dois simplement classer mes applis par ordre alphabétique. Pile poil, ça me suffit. Etonnant, lorsqu’elle appuie sur le coeur magique, il ne se passe rien, ce qui veut dire que la surface de mon mobile reconnait ma peau, sans qu’un verrouillage soit apparent.
La dame du magasin d’appareils auditifs me reçoit gentiment. Le test auditif est gratuit! Mais après avoir examiné mes oreilles, ce n’est pas la peine il faut que j’aille chez l’HNO. Je prends donc rendez-vous lundi matin avec l’HNO puis juste après avec la dame.
Il est temps d’aller à la RBL. En fait, c’est de l’autre côté de la gare de Lenzburg. Google me guide parfaitement jusqu’à destination.
En fait un bus a moins de PS qu’une Formule 1, entre 300 et 360 contre 400 à 600 pour les F1. Mais pour le bus, ce qui compte c’est le couple, d’ou le moteur diesel. Mon sac est là, mais il faut montrer patte blanche, c’est à dire une pièce d’identité, parce que dedans se trouve un formulaire des impôts…
La RBL est tout prêt d’un point de force (Kraftort) sur l’autoroute A1 Berne-Zurich. C’est l’endroit idéal pour reprendre contact avec les Aliens, ce qui marche étonnament bien.
On voit dans cette vidéo amateur qu’un vaisseau ou une planète bleue sort du soleil et y rentre de nouveau, tout comme je l’avais filmé le 14 novembre 2012. Mes amis sont donc bel et bien tout près de nous.
Il est temps de rentrer à Zufikon afin de repartir en voiture vers Schinznach Bad, où je prends mon cours de tennis à 13h. Ma Citroën C4 semble avec un moteur plus puissant que de série… super, ça me plait de donner plein gaz, tout en respectant les limites de vitesse. Etrange, à un moment il me semble que l’indication de vitesse ne correspond pas à la vitesse réelle. Soudain, une véritable angoisse m’envahit… Ce sont les forces sombres… Ils ont donc essayé de m’endormir ce matin avec le joli design sur le HTC pour mieux me piéger! Je réponds à la menace par la menace, en conduisant presque dangereusement sur la voie de gauche, ce qui veut dire, si je me suicide, personne ne pourra sauver le monde et vos enfants ou petits-enfants en souffriront. J’arrête donc de regarder le compteur et je me fie à mon instinct pour la vitesse.
J’arrive presque à l’heure pour mon cours. Pas de réception mobile dans le vestiaire, c’est parait-il normal… bizzare. Je bois deux litres d’eau d’un coup, comme ça par instinct. À la clinique, je buvais parfois six litres d’eau par jour quand j’étais psychotique.
Une fois sur le court, je raconte mes péripéties à Jarda, qui m’écoute en me prenant au sérieux. Je sens que le problème est plus grave que les humains s’adonnant aux sciences occultes ou à la Scientologie. Les hommes invisibles se sont également pris au jeu des forces maléfiques. Je me dis qu’il faut prendre les choses avec humour. J’essaie le challenge ou on pose une bouteille en plastique sur la raquette et il faut la rattraper dans la même position. Stanislas Wawrinka y arrive trois fois de suite. C’est plus dur parce que ma bouteille est à peine remplie. Et pourtant… j’y arrive…! Après environ six essais. Jarda essaie et y arrive au bout de quatre essais. Normal, il était classé numéro 77 en République Tchèque, donc semi-pro.
Quand je lui raconte que j’ai l’impression que l’un des créateurs de l’Univers influe sur la trajectoire de mes balles, il dit quelque chose de fascinant. Jarda a observé que les balles de Nadal ont une trajectoire avec un sommet APRÈS le filet, donc normalement ces balles sortent. Nadal aurait-il le soutien des forces sombres pour gagner…?
Je sens que l’entraînement sera perturbé par les lutins ayant sombré dans les forces noires. Je prends une bouteille d’eau de 50cl dans la main gauche pour jouer. Je .me rappelle que les bons lutins aiment ça, quand je prends une bouteille dans la main droite. Là, il faut changer de main. Pas facile de jouer comme cela. Je pense à l’exercice de la New School of Tennis, où il faut jouer 100 fois au-dessus du filet. Ma technique est catastrophique, mais la balle atterit de l’autre côté. On compte ensemble et on arrive à maximum 15 balles, ce qui est toujours mieux que mon tennis voici une année…
Les lutins des forces sombres semblent se décontracter. Bien!
Une fois l’entraînement terminé, je passe au club où je peux manger un bon petit plat fait par la patronne.
Je termine ma visite en lui demandant si elle servirait Donald Trump, elle acquiesce. Et je lui dis que j’inviterai également Roger Federer, ce qui la ravit, car elle ne l’a encore jamais vu en personne.
Il est presque 17h, le temps d’aller au Kurhotel de Schinznach Bad où joue un pianiste allemand. On sert de petits apéritifs gratuitement, mais seulement aux clients de l’hôtel. Ce qui me motive spontanément à réserver une chambre…!!!
Après un bon repas végétarien au restaurant de l’Aquarena, je rentre ä la maison avec la C4 pour repartir en train via Wohlen-Lenzburg-Rupperswil. Arrivé à la maison, j’ai juste le temps d’aider mon épouse à écrire des e-mails pour l’ISZL, une école d’élite où les frais de scolarité se montent à plus de CHF 20’000.- par an, mais top formation. Ma valise est déjà prête… Je ne pouvais pas aller en Italie, je ne l’avais pas rangée.
Retour au Kurhotel de Schinznach Bad, où chance, ils ont une chambre pour moi.
Et voilà, je finis la soirée en écrivant comment ma journée s’est déroulée.
Nous avons invité deux couples d’amis à la maison ce dimanche midi.
Hier j’ai joué au tennis avec mon ami Patrice, cuisinier et sommelier de formation et j’ai eu une idée… Pourquoi ne pas faire une petite vidéo de ses conseils et la passer à la télé aux invités avant de passer à table…?
Voilà le résultat, c’était top!
D’abord les conseils de Patrice pour la burrata, de la mozzarella améliorée.
À déguster en apéritif avec de l’avocat et des tomates coeurs de boeuf coupées en lamelles.
Et on termine par ses conseils en vin:
En fait, il est interdit de photographier ou de filmer dans les magasins en Suisse, mais… on s’en fout…!
Patrice adore aller à la Coop d’Oberwinterthur parce qu’il est possible de faire des dégustations de vin et qu’il y trouve tout ce qu’il veut, bien qu’il soit exigeant.
Le retour en train de Winterthur Grüze était un peu sportif, avec le matériel de tennis + deux sacs pleins à craquer et des patates, mais ça en valait la peine.
Au menu : en entrée soupe de carottes au cidre fermenté, en plat principal tajine de poulet aux tomates et au citron, en dessert roulade aux framboises. Voici les boissons:
Et voici des photos du repas. D’abord la fameuse burrata. Amusant, une des convives a remarqué que c’était les couleurs du drapeau italien (Patrice est italo-français et va aimer la comparaison).
Je n’avais jamais bu de vin avec de la soupe, mais il faut reconnaitre que c’est délicieux.
Comme on est en Suisse, on boit décemment, au total trois bouteilles (une de chaque) pour sept convives. La tradition suisse allemande est de faire bling-bling avec les verres en regardant l’autre personne dans les yeux en souriant et de dire son prénom. À sept ça fait pas mal de bling-bling mais j’adore ça.
Et voilà la tajine. Des cuisses de poulet frottées au curcuma, à l’ail et au gingembre, rôties à la casserolle et cuites avec des tomates, des olives et du citron. Et pour une des convives, végétarienne, le même plat avec du tofu.
Et le dessert, en fait deux desserts, puisqu’une des amies de ma femme a rapporté des mûres du jardin avec de la crème et des petites meringues.
Le temps est passé vite… C’est un sentiment agréable…
Au fait… en Suisse on mentionne une heure précise pour une invitation, 12h00 dans notre cas. Eh bien le premier couple est arrivé à … 12h00 tapantes et le deuxième à 12h03. Impressionant, non?
Ma soeur Chantal habite en Alsace près de chez mes parents. Nous l’invitons tous les ans autour du 1er août, date de son anniversaire, à passer quelques jours chez nous.
Elle aime la patisserie, en faire et en manger. Nous lui avons donc fait une surprise en l’invitant à visiter la chocolaterie Frey située à Buchs en Argovie. Voici le lien http://www.chocolatfrey.ch/fr . Il est possible de s’inscrire en ligne pour couler du chocolat et visiter une exposition sur le chocolat pendant que les tablettes refroidissent.
C’est dans notre nouvelle C4 que nous sommes partis à quatre, avec ma soeur, ma femme et mon fils. Destination secrète, surprise à l’arrivée, en emportant un sac isotherme et des blocs réfrigérants.
Voici ma femme Isabelle et ma soeur Chantal en pleine action.
On pouvait couler deux tablettes. Une en striant les couleurs de chocolat, une en mélangeant des granulés avec du chocolat dans un bol et en rajoutant la décoration dessus.
Voici mes tablettes. La première représente le mouvement de la mer, la deuxième contient du chili et du poivre rose, c’est fort et à déguster avec modération. Les autres participants ont décoré leur deuxième tablette avec une douille de chocolat, mais je n’ai volontairement rien fait, j’aime aussi les choses brutes.
Voici la tablette d’un autre participant, joliment décorée à l’occasion du premier août, jour de fête nationale en Suisse.
L’exposition sur le chocolat est super. On a été équipés de beamers pour activer la parole de présentateurs virtuels. Il est possible de déguster les chocolats de la gamme.
La visite s’est terminée vers midi, nous sommes allés manger à Würenlos. C’est l’aire d’autoroute où mon retrait de permis à été initié.
Mon fils a pris le volant. J’avais téléchargé mes morceaux de musique favoris sur un stick USB. Entre autres les chansons que j’écoutais en psychose.
Après le repas j’ai acheté d’excellentes olives à un stand pendant que le reste de la troupe cherchait des pommes et de l’aïl à la Migros de la station service pour la recette du soir.
Le soir j’ai cuisiné et nous avons terminé la journée en regardant le traditionnel feu d’artifice à Bremgarten.
En Suisse deux distributeurs dominent le marché, Migros et Coop. Les clients sont tellement fidèles à un distributeur donné que la transmission de cette habitude se fait de génération en génération. Voir la publicité du concurrent Aldi, un nouvel arrivant https://www.aldikind.ch/fr/
« Notre » Migros vient de réouvrir ses portes après rénovation. Comme il est interdit de photographier dans le magasin j’ai donc pris une photo d’un de nos sacs en tissu recyclable avec lequel j’ai acheté des abricots.
C’est curieux comme les choses ont changé vite depuis l’attribution définitive de ma rente d’invalidité. La schizophrénie commençait à m’handicaper lourdement. Je devais systèmatiquement prendre un café à un bar pour me donner du courage avant de commencer à faire les achats. Une fois dans le magasin j’étais de plus en plus lent et indécis. Hier j’ai pris plaisir à circuler dans les rayons musique sur les oreilles.
De même au retour. Une fois arrivé à la maison j’avais besoin d’une pause avant de déballer et de ranger lentement les marchandises, ce qui prenait un temps fou. Maintenant zac-zac.
Ce qui a surtout changé dans le magasin c’est la mise en place presque systèmatique de portes transpartentes au rayon frais.